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Maroc : Leger relifting ministériel

Le roi Mohammed VI a reçu ce mercredi 29 juillet dans la résidence royale à Al Hoceima, les nouveaux membres de l’exécutif qu’il a nommés, apprend-t-on auprès de la MAP. Il s’agit d’un ministre d’Etat, deux ministres et un secrétaire d’Etat.

C’est Mohand Laenser, nommé ministre d’Etat qui a été reçu en premier par le souverain. Il a été ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche maritime entre novembre 2002 et octobre 2007 et élu député de la province de Boulemane aux élections législatives de septembre 2007. Le secrétaire général du Mouvement populaire (MP), un parti qui était dans l’opposition devient ainsi le deuxième ministre d’Etat du gouvernement El Fassi, après Mohamed El Yazghi.

Il a été suivi dans la résidence royale par Bensalem Himmich, désormais ministre de la Culture, en lieu et place de Touria Jabrane. Cette dernière aurait quelques problèmes de santé. Le nouveau ministre est professeur de philosophie et docteur d’Etat en sociologie. Il est aussi membre du Conseil national de l’Union socialistes des forces populaires (USFP).

Moncef Belkhayat quant à lui remplace Nawal El Moutawakel au ministère de la Jeunesse et des Sports. Le départ de l’ex-championne olympique était annoncé à cause de ses activités internationales, notamment en tant que membre du Comité international olympique (CIO). Belkhayat vient du monde de l’entreprise puisqu’il était l’ancien directeur commercial de Méditel. Au moment de sa nomination, il occupait la présidence du directoire de la nouvelle filiale du groupe Finance.Com, Africa Teldis and Communication SA (ATCOM).

Le nouveau secrétaire d'Etat auprès du ministre des affaires étrangères et de la coopération s’appelle Mohammed Ouzzine. Il est membre du bureau politique du MP, chargé de la jeunesse.

Reste l’épineuse question du cas du ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, Ahmed Akhchichine. Ce dernier reste dans l’exécutif malgré que sa formation, le Parti Authenticité et Modernité (PAM) ait annoncée son retrait de la coalition gouvernementale.

Ibrahima Koné
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