chargement...
Veuillez vous authentifier
Récupérer le mot de passe
La Secrétaire d'État espagnole à l'Immigration et l'Émigration, Consuelo Rumí, estime aujourd'hui que « les immigrants ne peuvent être tenus pour responsables de la crise, mais ne sont pas non plus la solution » et a demandé instamment qu'ils soient considérés « comme travailleurs de plus » et affectés par la situation économique, rapporte EFE.
Au cours de son intervention dans un débat organisé par Fax Press, Consuelo Rumí a rappelé que la crise « a eu spécialement un impact sur les immigrés », dont le taux de chômage est deux fois supérieur à celui des Espagnols. Après avoir assurer que les immigrés « sont plus vulnérables » que la population locale dans cette conjoncture, la secrétaire d'État a souligné selon l'agence de presse spécialisée dans l'information sociale, Servimedia; que la « plus grande obsession » du gouvernement est le renforcement de la coexistence, pour que Espagnols et étrangers sortent renforcés de cette crise.
Lors de cette rencontre, le président de l'Association des travailleurs immigrés marocains en Espagne (ATIME), Kamal Rahmouni, a noté que les immigrants ont un taux de chômage supérieur de sept points à celui des Espagnols. Il a profité de l'occasion pour demander au gouvernement marocain de prendre ses responsabilités vis-à-vis de son homologue espagnol pour que les Marocains résident à l'étranger « ne soient pas traités seulement comme des immigrants qui apportent des devises ».
Le secrétaire général de l'Union des professionnels et travailleurs autonomes (UPTA), Sebastián Reyna, a mis en garde contre l'expansion d'une « économie informelle et de survie » d'après EFE, car selon lui 30.000 étrangers ont déjà perdu leurs emplois et sont absents des listes de la sécurité sociale depuis juin 2008. Il a interpellé l'exécutif espagnol en affirmant que 99% de ces travailleurs sont plus en faveur d'une nouvelle société que le retour dans leur pays d'origine.
Ibrahima Koné
Copyright Yabiladi.com
+ 
Les articles les plus...
