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Campagne agricole : Nouveau record en perspective

Les agriculteurs se frottent déjà les mains. Les précipitations, suffisantes et surtout bien réparties depuis le début de la campagne, sont encore une fois au rendez-vous.

Les pluies de la mi-mars, déterminantes pour la récolte, ne se sont pas trop fait attendre. Et tant pis pour les pique-niqueurs et autres randonneurs du week-end, qui attendaient la fin de la semaine pour une sortie à la campagne. Selon la direction de la Météorologie, il continuera à pleuvoir jusqu’à demain, mercredi 22 mars, surtout sur le quart nord du pays, notamment le Rif, les plaines atlantiques, le Saïss, le Haut Atlas et l’Oriental.

A en croire les fellahs et le ministère de l’Agriculture lui-même, le Maroc n’a pas connu une année aussi prometteuse depuis la campagne 95/96, qui avait enregistré 100 millions de quintaux. Un nouveau record est en perspective. Les 60 millions de quintaux prévus par l’Etat seront ainsi dépassés.

Au ministère, on s’attend à une campagne à trois chiffres, c’est-à-dire une récolte qui avoisine les 100 millions de quintaux, tellement le climat a été clément et les précipitations suffisantes et régulières. L’état d’avancement est idéal et le couvert végétal est en très bon état dans la plupart des régions céréalières du Maroc notamment Chaouia, Abda, Saïss, Rhamna, El Gharb et Doukkala), assure le ministère. Toutefois, l’Oriental accuse un retard par rapport aux autres régions, les précipitations n’étant pas de la même importance.

Les régions précoces comme Abda se préparent déjà à la moisson.
Pareil pour les Doukkala, où la culture céréalière bour est prédominante (269.000 hectares). La préparation de la campagne de récolte a d’ailleurs été au centre d’une réunion tenue la semaine dernière par l’Office régional de mise en valeur agricole de la région (ORMVAD). «Toutes les dispositions en vue de bien préparer la moisson, le stockage et la commercialisation du produit, ont été discutées», indique Ali Moulid, directeur de l’office.

Avec les dernières pluies, explique-t-il, les prévisions d’une très bonne moisson se confirment et la campagne est de plus en plus sécurisée. Les phénomènes météorologiques nuisibles, notamment le Chergui, fortement craint par les agriculteurs en fin de campagne, auront moins d’impact sur la récolte, le sol étant suffisamment humide.

Mohamed AKISRA
Source : L'Economiste

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