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Ghellab confirme son projet de TGV

Le projet de TGV marocain se précise. Peut-être pas encore par rapport au montage financier. En revanche, Karim Ghellab parie d’ores et déjà sur sa rentabilité socioéconomique.

Le ministre de l’Equipement et des Transports a confirmé la réalisation par l’ONCF d’une étude sur l’élaboration d’un schéma directeur de ce qui devrait être le futur projet de trains à grande vitesse.

Ghellab qui répondait mardi à une question orale à la Chambre des Conseillers, posée par des membres du MP, s’est gardé de s’engager sur des échéanciers. Il a en revanche assuré que “ce projet s’intègre dans les prévisions à court et à moyen termes devant contribuer de façon concrète au développement du tissu socioéconomique national, aux côtés des nouvelles lignes comme celles entre Tanger et le port Tanger-Med (45 km), entre Taourirt et Nador (117 km) et entre Sidi Yahya et Machraâ Belksiri (47 km).
Dans ses grandes lignes, c’est le tronçon Casablanca-Agadir qui sera concerné dans un premier temps et sera réalisé en deux parties. La première entre Casablanca et Marrakech, avec une distance de 320 km que “le TGV devrait franchir en une heure”, la seconde entre Marrakech et Agadir via Essaouira (312 km), que le TGV doit également parcourir en une heure.

Ghellab a expliqué que pour le long terme, ce programme vise à relier le sud au nord du Maroc par un réseau de TGV allant d’Agadir à Tanger.

Il a aussi souligné que les études montrent que la rentabilité socioéconomique de ce programme d’avenir ne revêt pas moins d’importance que celle des TGV d’Europe.

Selon une source diplomatique citée par AP, la faisabilité de ce chantier a été confiée à la société française d’ingénierie Systra, tandis que le groupe industriel français GEC-Alsthom, constructeur du TGV français, est “un candidat évident et sérieux” à un futur appel d’offres international.

Source : L'Economiste

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