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Le gouvernement marocain étudie la construction d'un réseau TGV

Le ministre marocain des Transports, Karim Ghellab, a annoncé officiellement que son département étudiait la construction de deux lignes de TGV entre Casablanca, Marrakech et Agadir.

Le ministre, cité mercredi par l'agence marocaine MAP, a affirmé devant la chambre des Conseillers (Sénat) que «les études montraient la rentabilité socio-économique de ce programme d'avenir».
C'est la première fois que ce chantier est évoqué officiellement. En décembre 2004, l'hebdomadaire «La Vie Eco» avait écrit qu'un tel projet de lignes ferroviaires à grande vitesse était estimé à 2,5 milliards d'euros.

La faisabilité de ce chantier a été confiée à la société française d'ingénierie Systra tandis que le groupe industriel français GEC-Alsthom, constructeur du TGV français, est «un candidat évident et sérieux» à un futur appel d'offres international, selon une source diplomatique européenne à Rabat.

Aucun calendrier n'a été avancé par le ministre Ghellab mais «La Vie Eco» parle de l'horizon 2015.
Le premier tronçon, Casablanca-Marrakech (260km), devrait avec moins d'une heure de trajet permettre de désengorger cet axe stratégique pour l'économie marocaine. La capitale économique et la capitale touristique du royaume sont actuellement reliées par un tronçon mixte autoroute/nationale, particulièrement meurtrier, et par un train classique qui ne circule que sur une seule voie.

L'Office national des chemins de fer (ONCF), qui devrait bientôt être transformé en Société marocaine des chemins de fer (SMCF), envisage de faire quelque 1,6 milliards d'euros d'investissements d'ici 2010, selon son directeur général Mohamed Khlie, cité mercredi par le quotidien «L'Economiste».

L'ONCF a déjà engagé la création de 160 km de nouvelles voies, la réfection de 400km et envisage de doubler en cinq ans le nombre de passagers transportés pour le porter de 16 à 30 millions.
Le réseau actuel est de 2.000 kilomètres. L'ONCF, qui emploie 10.000 personnes, transporte chaque année près de 30 millions de tonnes de fret, dont les deux tiers de phosphate dont le Maroc est le deuxième producteur mondial.

Source : Associated Press

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