Agadir: Gros projets dans l’eau et l’assainissement

Cette enveloppe destinée à l’équipement s’élève à hauteur de 64 millions de DH pour le volet eau. Il s’agit d’améliorer les prestations de services au niveau de la distribution d’eau potable à travers la mise en place d’une télégestion du réseau ainsi que d’une gestion commerciale intégrée. L’adduction dans les quartiers périphériques de 35.000 logements au réseau de distribution d’eau et d’assainissement est également au programme. Ceci sans oublier la construction de nouveaux réservoirs d’eau potable. Le grand Agadir en compte 12 pour le moment. Trois supplémentaires sont prévues à Agadir et un à Aourir. Ce dernier sera approvisionné du barrage Amir My Abdallah à partir de juin 2006 grâce aux adductions mise en place par l’ONEP. Outre ces actions, la Régie destine 240 millions de DH du budget global pour poursuivre le grand chantier de l'assainissement liquide du Grand Agadir. C'est un projet important, en raison du développement socioéconomique de la ville, et notamment des investissements touristiques qui y sont programmés. Déjà une grande partie des travaux de la tranche d'urgence de ce programme est achevée. Celle-ci sera finalisée totalement en 2005. En attendant, plus de 55 km d'ouvrages de collecte, une station de relevage et des installations d'épuration primaire ont été mises en place. Durant la période 2004-2005, 17 km d'ouvrages de collecte supplémentaires devraient être achevés. Ceci sans oublier l’implantation de six autres stations de relevage et la réalisation d'ouvrages de traitement secondaire pour 10.000 m3/jour.

A ceci s'ajoute l'aménagement de l'émissaire sud en mer au cours de cette année. Un chantier qui est réalisé par un groupement d’entreprises Franco-Marocain, la Somagec et Géocéan, pour un montant de 89 millions de DH. Une fois mise en service, cette tranche "d'urgence" permettra entre autres d'acheminer les eaux usées de la ville d'Agadir et des centres périphériques Sud. Ces influents seront transférés vers le site de M'zar où ils feront l'objet de traitements primaires avant d'être rejetés en mer.

Source : L'Economiste