Menu

Nouvelles technologies: Maroc, 101e dans le monde

Les nouvelles technologies au Maroc remontent doucement la pente. Classé parmi les derniers au monde, soit à la 111e place en 2002, le Maroc est arrivé aujourd'hui à améliorer ses prestations pour atteindre la 101e position, avec les félicitations des observateurs internationaux.

Le nouveau classement des TIC vient d'être rendu public par l'Union internationale des télécommunications (UIT), montrant de grands changements dans le panorama des TIC à travers le monde. Les premières places sont toujours réservées aux pays européens et asiatiques avec en tête la Suède suivie de la Corée du Sud, du Danemark, des Pays-Bas et de l'Islande. Les plus fortes progressions ont, par ailleurs, été enregistrées au niveau des pays asiatiques comme le Pakistan, l'Arabie Saoudite, la Chine et le Vietnam.

Dans le classement africain, le Maroc reste encore dépassé par plusieurs pays, notamment l'Afrique du Sud. Il a toutefois enregistré le deuxième indice de développement le plus élevé de la région (2,34) dépassé par l'île Maurice qui a enregistré un indice de 3,45. Le rapport indique que le Maroc a surtout réussi à améliorer le taux de pénétration du mobile. Celui-ci s'établissait à 65,66% en 2007 et a augmenté pour atteindre 73,98% en 2008 selon les statistiques de l'ANRT (Agence nationale de réglementation des télécommunications). Le Maroc est ainsi affaibli par les autres indicateurs entrant en compte dans le classement de l'UIT, notamment la largeur de la bande Internet internationale, la proportion des ménages équipés en ordinateurs et leur accès à Internet. Il faut dire que pour ce dernier volet, le taux de pénétration reste presque insignifiant, passant de 1,72% en 2007 à 2,46% l'année dernière. Le Maroc n'atteint même pas la moyenne du taux de pénétration enregistré dans les pays en développement et qui s'établit à 5%.

Cela dit, le Maroc a réussi à s'en tirer avec une première place au niveau du Maghreb en termes de croissance. Il est suivi de la Tunisie, la Lybie, l'Algérie puis de la Mauritanie.

Question coût, le Maroc continue à afficher des tarifs assez élevés, ce qui contribue à plomber l'utilisation des nouvelles technologies. Et pour se connecter et parler moins cher, c'est à Singapour, aux Etats-Unis ou au Luxembourg qu'il faut se déplacer. Et si on préfère les pays arabes, le rapport indique que les Emirats arabes unis sont également un prestataire low cost.

Ichrak Moubsit
Source: Le Soir Echos

Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com