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L’aéroport de Benslimane enfin opérationnel

Les opérateurs prennent progressivement possession des locaux de l’aéroport de Benslimane. Sur un total de 15 hangars de 1 000 m2 chacun, outre 250 m2 de surface pour les bureaux, trois sont déjà en exploitation par Royal Air Maroc et l’Ona et deux autres sont en cours d’attribution. Les dix restants seront bientôt achevés.

Le délai de livraison est arrêté à fin mars. Le loyer est fixé à 20 DH contre 42 DH à Nouaceur ou 12 DH à Tit Mellil. Les équipements de la tour de contrôle sont en cours d’installation et le poste incendie a été livré. Quant à l’aérogare, elle sera en exploitation à la fin mars. Ses dimensions, explique-t-on auprès de l’Office des aéroports (ONDA), sont comparables à celles de Al Massira Al Khadra à Agadir et la capacité annuelle est de 50 000 passagers.

D’un autre côté, la RAM a lancé, début janvier, les travaux de construction de trois nouveaux hangars de 1 000 m2 chacun et d’un centre d’opérations qui entreront en service en juin 2008.

Une piste d’atterrissage de 3,2 km et large de 45 mètres
Quant à la piste d’atterrissage, de 3,2 km de long et 45 mètres de large, elle est déjà opérationnelle et peut recevoir d’ores et déjà de gros porteurs tels que le B 747. Et ce n’est pas l’espace qui fait défaut. L’aéroport de Benslimane occupe une assiette foncière de 2 057 ha contre 1 700 pour Nouaceur. Il dispose également d’une aire de stationnement pouvant recevoir 5 appareils de type B 737 et, bien entendu, d’instruments d’aide à la navigation et à l’atterrissage.

S’agissant du trafic en 2007, 12 000 mouvements et 7 900 passagers ont été enregistrés. Le trafic est essentiellement généré par l’Ecole de pilotage de la RAM, les avions privés et l’activité des aéroclubs.
L’enveloppe globale allouée à la remise en état de cet aéroport construit par les Américains dans les années 40 est de 1,8 milliard de DH, l’ONDA ne prenant en charge que 25% de ce montant pour financer la partie civile. En effet, les FAR et la Marine royale y disposent respectivement de 250 et 32 ha. Entre autres projets, les militaires projettent d’y construire 1 300 logements sur 16 ha.

L’infrastructure, pratiquement opérationnelle aujourd’hui, reste cependant sous-utilisée. Il faudra donc approfondir la réflexion pour une exploitation justifiant un tel investissement. Et pour commencer, il faudra doubler sa voie d’accès dont l’étroitesse pose déjà problème.

Source: La Vie Eco

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