Face au choc de l’assassinat de Chorki Belaïd en Tunisie, et à la situation tendue en Egypte et dans d’autres pays arabes, Hanane Harrath, journaliste franco-marocaine a souhaité exprimer sa colère dans un petit texte. Sa réaction ne vise pas seulement à condamner la barbarie des violences dans ces pays, mais elle invite les peuples arabo-musulmans à oser faire leur auto-critique, oser la subversion intellectuelle afin de construire
Beaucoup de travail pour la presse arabe bien décidée pour une fois à couvrir l’actualité dans son intégralité ! «Couvrir», en l’occurrence, cela veut dire que, dans les rédactions, on s’est évertué à trier, à recadrer ou encore à cacher par de pudiques carrés noirs, les images prises devant l’ambassade d’Egypte en Suède.
Y a-t-il eu moins de corruption au Maroc en 2012 ? Pas vraiment. Sur les 176 pays concernés par le dernier index de Transparency International, le Maroc occupe la 88e place avec une note de 37 sur une échelle allant de 0, fortement corrompu, à 100, très peu corrompu. En 2011, le royaume était à la 80e place, sur 183 pays observés, avec une note de 34 sur 100.
Le nouvel indice de prospérité dans le monde pour l’année 2012, établi par l’institut britannique Legatum, vient d’être dévoilé. Le Maroc y occupe la première place de la région du Maghreb et la 73e dans le monde.
Qu’arrive-t-il au Prince Moulay Hicham, le cousin du roi Mohamed VI et troisième dans la ligne de succession au trône alaouite ? Habitué à des sorties tonitruantes dans la presse dans lesquelles il n’hésite pas à critiquer le Maroc, le prince livre cette semaine, au New York Times, une analyse, au ton posé, sur la façon dont les monarchies arabes, dont le Maroc, ont réussi à négocier le virage des
Au fil des mois, les mass-média qui avaient montré tellement d’enthousiasme pour les vertus révolutionnaires du Web 2.0 sont passés à autre chose, tandis que cyberoptimistes et cyberpessimistes continuent à échanger des arguments à propos du rôle qu’il faut attribuer ou non aux réseaux sociaux dans les soulèvements arabes. Une façon d’échapper à ces débats, qui ne peuvent
A l’heure où le monde arabe se remet du printemps arabe plus que mouvementé de l’année 2011, les femmes lèvent leurs voix pour acquérir, elles aussi, des droits. Elles sont sorties manifester dans les rues, elles ont dénoncé leur manque de liberté, et ont même reçu des coups de matraque. Pourquoi les oublier ? Que revendiquent-elles ?