Malgré la baisse de la demande en engrais observée récemment, l’Office chérifien des phosphates (OCP) s’attend à une forte augmentation, en raison des projets agricoles qui devront être, à court terme, développés en Amérique du Sud et en Afrique. A l’horizon 2020, l’Office veut doubler ses parts de marché pour les engrais à base de phosphate et estime avoir les moyens de ses
Hier, Mercredi 13 juin, l’Office Chérifienne des Phosphates a annoncé qu’elle s’associait dans une joint-venture avec le groupe turc Toros Agri afin de renforcer sa présence sur le marché des engrais dans la région des Balkans. L'objectif à long-terme du groupe est d'asseoir son leadership mondial dans le secteur des fertilisants phosphatés.
La conquête de l’Afrique continue pour le Maroc. Après les banques et l'immobilier, c’est le géant du phosphate, l’Office chérifien des phosphates [OCP] qui met le cap sur les terres tropicales. L’Afrique subsaharienne a un énorme besoin d’engrais et le Maroc se positionne en «fournisseur fiable».
Des entreprises du Canada et des Etats-Unis se sont récemment attirées les foudres du gouvernement norvégien. En cause, les liens commerciaux entre ces entreprises et l’OCP, considérés comme de graves manquements à l’éthique, en raison du conflit sur les provinces du Sahara dont est extrait une importante part de la production de l’office. Cependant, le gouvernement norvégien s’est montré moins soucieux de