Comme du temps de Hassan II, la Tunisie continue d’être un terrain où le Maroc et l'Algérie se livrent concurrence. Pour fléchir la balance en sa faveur, le voisin algérien, par la voix de son premier ministre, n’hésite pas à accuser la drogue en provenance du royaume de financer les groupes terroristes au pays de la révolution du jasmin.
Si les officiels marocains ont baissé d’un cran leurs attaques contre le voisin de l’Est, il n’en est pas de même du côté algérien. La diplomatie de ce pays exige toujours des «excuses» de Rabat sur l’affaire du drapeau du consulat algérien arraché à Casablanca et croit fermement à l’ «acte prémédité».
Rien de nouveau sous le ciel très gris des relations entre le Maroc et l’Algérie. Les nuages persisteront toujours en dépit de l’apparition d’un faible rayon de soleil, un message du président Bouteflika au roi Mohammed VI. Mais celui-ci reste plus un geste de bienséance diplomatique qu’un véritable changement de position.
Les manifestations devant les consulats et ambassades n'arrêtent pas entre le Maroc et l'Algérie. La tension ne faiblit pas et la normalisation reste une perspective éloignée. Même le retour au statut quo d’avant le message de Bouteflika à la réunion d’Abuja n’est pas envisagé. Pour le moment, l’heure est à la guerre médiatique et aux sit-in. Après Casablanca, Rabat et Oujda le tour est venu aux
Alger souhaite un dénouement rapide à la crise diplomatique avec Rabat. Elle vient juste de répondre à la décision du royaume de rappeler son ambassadeur en maintenant le sien.
Après avoir grignoté quelques pouvoirs au puissant DRS, Bouteflika entend récupérer sa place sur la scène africaine. Une réunion des partisans du Polisario à Abuja lui a offert l’opportunité. Le président algérien est pour l’élargissement du mandat de la Minurso au Sahara occidental. Ire au Maroc mais surtout à la MAP. Le gouvernement Benkirane n’a pas encore commenté les propos de
Le projet de la loi de finances 2014 a alloué plus de 31,5 milliards de dh à l’Administration de la Défense nationale. Une toute petite hausse. En Algérie, le PLF 2014 a réservé 12,45 milliards de dollars à l’armée, soit une augmentation de plus d’un milliard de dollars par rapport à l’exercice en cours. Chez le voisin de l’Est, les ministères de la Défense et l’Intérieur
Le nouveau chef de la diplomatie algérienne prêche la «retenue» avec le Maroc. C’est le style Ramtane Lamamra. Un style qui obéit, plutôt, à des considérations internes, liées à la préparation de la succession de Bouteflika et la guerre que mène son clan à la DRS, qu’à une réelle volonté de normaliser les relations avec le royaume.
Le Maroc est de retour au Mali. Le déplacement du roi Mohammed VI dans ce pays renoue avec un passé durant lequel les deux états entretenaient de bonnes relations. La religion a nettement contribué à cette entente. Une entente qui a même échappé aux aléas de la politique. Lorsque le régime de Moussa Traoré avait, en effet, reconnu la RASD, Hassan II n’avait pas rompu les liens diplomatiques comme il le faisait