Après le Sahara et le Hirak du Rif, les prospections pétrolières est le nouveau front ouvert par Podemos contre le Maroc. La formation d’extrême gauche poursuit son opération tout en diversifiant ses angles d’attaques.
Comme en 2010 et 2013, des jeunes de Melilla, issus de la communauté marocaine, ont été à l’origine d’affrontements avec les forces de l’ordre. Encore une fois, c’est la sélection des bénéficiaires de postes d’emploi saisonniers dans le secteur public qui a déclenché ce mouvement de colère.
Les pêcheurs espagnols sont à quai depuis la fin de l'année 2011. Pour reprendre la mer, une seule solution, faire pression sur leur gouvernement pour un nouvel accord de pêche entre le Maroc et l’Union Européenne (UE). Le ministre espagnol en charge du dossier essaye de calmer la pression en annonçant un possible accord d'ici juin 2012.
Le 20 novembre prochain, les Espagnols éliront, lors d’un scrutin anticipé, la formation qui devra diriger leur pays durant les quatre prochaines années. Le Parti populaire, souvent très critique à l’égard du Maroc, est donné favori. Quelles conséquences d’un retour du PP au pouvoir sur les relations entre les deux royaumes et sur la Communauté marocaine d’Espagne ?
La ligne maritime entre Ceuta et Algesiras est fortement concurrencée par l'ouverture de Tanger Med. Une concurrence que la sénatrice du Partido Popular de Ceuta, Luz Elena Sanin, ne semble pas apprécier. Elle craint pour la compétitivité de Ceuta, de plus que, selon elle, le Maroc imposerait des tarifs bas sur la ligne Algésiras - Tanger Med. Si c'était vrai, quelle bonne nouvelle pour les MRE ! Malheureusement, une simple vérification
Un nouvel acteur pourrait s’immiscer dans la tension politique entre le Maroc et l'Espagne. Le Royaume-Uni par le biais du rocher de Gibraltar, risque d'entrer dans la danse.
Alors que le Parti Popular et Aznar ont toujours eu une attitude belliqueuse à l'égard du Maroc et de sa souveraineté territoriale, la droite espagnole ne veut pas entendre parler de référendum sur l'autonomie élargie de la Catalogne, et éructe dès qu'il entend parler de toute négociation avec l'ETA.
Le Parti populaire espagnol n’a pas raté une fois de plus, l’occasion de s’en prendre au Maroc, en critiquant l’accord agricole entre le Maroc et l’Union européenne (UE), qui est en attente de ratification au Parlement européen. La nouvelle ministre espagnole de l’Environnement, du Milieu rural et marin, Rosa Aguilar a défendu ledit accord. Elle ne voit dans les critiques du PP, qu'un intérêt électoral.