Ce mercredi matin, un sit-in s’est tenu devant le siège du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) à Rabat, à l’initiative des familles des détenus du Hirak du Rif et de la Coalition démocratique les soutenant. Lors de ce rassemblement, Ahmed Zefzafi a appelé à lutter contre les «séparatistes aux postes de décision».
Le torchon brûle encore entre le Maroc et les Pays-Bas. Cette fois, le Hirak au Rif n’est pas la cause directe de ce front de tension ouvert entre les deux pays. Rabat a refusé de recevoir un membre du gouvernement néerlandais.
Si les conclusions d’une commission du CNDH sur les événements de la prison Ras El Ma à Fès en rapport avec les détenus du Hirak ont été violemment critiquées par la DGAPR, elles déplaisent aussi aux associations des droits de l’Homme. Ce n’est que sur la remarque sur les cellules disciplinaires qu’elles affirment être d'accord.
Le dossier du Hirak continue de diviser les institutions de l’Etat marocain. Si en 2017, le premier acte avait opposé la DGSN et le CNDH, le deuxième a connu l’entrée en jeu de la DGAPR qui s’en est pris violemment aux observations du même CNDH sur des incidents de la prison Ras El Ma à Fès.