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Pour avoir interdit une marche du Hirak, le maire de Rotterdam est accusé d’être «pro-Maroc»

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Ahmed Boutaleb, le maire de Rotterdam, d’origine marocaine. / DR
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Le maire de Rotterdam, d’origine marocaine, est dans le viseur des associations de soutien au Hirak du Rif qui l’accusent d’être «une marionnette entre les mains du gouvernement marocain».

A l’origine de cette tension, le refus d’Ahmed Boutaleb, également d'origine rifaine, d’autoriser une marche de solidarité avec les camarades de Nasser Zefzafi au motif de menaces pesant sur la sécurité physique des participants eux-mêmes, rapporte le média néerlandais Rijnmond.

Le maire et les autorités de la ville ont estimé que la manifestation pourrait donner l’occasion à des groupes de jeunes de se lancer dans des opérations de pillage des magasins du centre de la ville ou de commettre des actes de vandalisme.

Un argument qui n’a pas convaincu les organisateurs de la marche. Ahmed Boutaleb s’est défendu, dans des déclarations à la presse, de servir les intérêts du Maroc.

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