La 2e édition du forum de la Jeunesse du PJD sur le monde rural, avec Benkirane comme invité spécial, n’aura pas lieu. Aucune raison n’a été avancée pour expliquer le report. Une décision prise seulement quelques heures après une réunion du secrétariat général de la Lampe. La demande marocaine d’adhésion à l’Union africaine et d’autres sujets délicats de
Il y a trois semaines, le chef du gouvernement désigné louait les compétences des ministres du RNI. «Ils savent travailler avec aisance avec les institutions de l'Etat», disait-il. Dimanche 18 décembre, le PJDiste change d’avis et s’interroge pourquoi ils sont les seuls à signer des accords lors des déplacements du roi en Afrique. L’exécutif d’expédition des affaires courantes a perdu, en octobre, douze
Avant même que Driss Lachgar n’accède, dans des conditions peu démocratiques, à la tête de l’USFP, ses opposants pointaient du doigt sa proximité avec Fouad Ali El Himma. Cette fois, c’est le premier secrétaire qui accuse Taïeb Fassi-Fihri d’ingérence dans les affaires internes du parti et de servir les intérêts du clan Zaidi.
La famille Chaâbi tente de tourner la page de sa relation conflictuelle avec les membres de l’entourage royal. En gage de bonne foi pour un retour à la normale, Faouzi Chaâbi a sacrifié la relation privilégiée de son clan avec le PJD et n’a pas tari d’éloges sur les «sages du Palais».
Visiblement, les négociations ayant précédé la naissance du gouvernement Benkirane II ont nettement modifié les positions du PJDiste. Dans un entretien accordé à Asharq Al Awsat, Benkirane a tenu à préciser qu’il s’est débarrassé de son passé conflictuel avec l’entourage royal, n’a pas tari d’éloges sur le rôle d’El Himma dans la formation de ce nouveau
Le gouvernement Benkirane II qui devrait être annoncé dans quelques heures sonnera le retour du RNI au devant de la scène après presque deux ans passés au purgatoire de l’opposition. Un passage, plutôt réussi pour une formation habituée à siéger au gouvernement mais surtout pour son président, Salaheddine Mezouar, qui a amplement réussi son pari. Il a contraint son ennemi, d'hier, le secrétaire
Pour Abdellah Bouanou, le PJD a un problème avec le courant conservateur au sein de l’entourage royal qui retarde la mise en application de la stratégie de réformes du gouvernement Benkirane. En revanche, selon e député de Meknès, les islamistes modérés s’entendent avec «les modernistes» du Palais.
Au PJD, les rôles sont bien répartis. Abdelilah Benkirane, une fois chef de gouvernement, a cédé le témoin pour attaquer Fouad Ali El Himma à Abdelaziz Aftati. Dans des déclarations à notre site, le très controversé député d’Oujda qualifie le conseiller du roi et ancien fondateur du PAM, de Grand Vizir et s’interroge sur la place du conseiller du roi.
La relation entre l’entourage royal et les islamistes du PJD ne sont pas au beau fixe. C'est un euphémisme. L'un des ténors du parti, Lahcen Daoudi, présage même un danger pour le Maroc si sa formation politique ne parvient pas à raffermir ses liens avec le roi Mohammed VI.