L’agenda des questions orales de ce lundi 24 décembre à la Chambre des représentants a été bousculé pour accorder la priorité à l’opération terroriste d’Imlil. L'occasion pour Abdelouafi Laftite, ministre de l'Intérieur de faire de nouvelles révélations.
La rapidité et la fermeté de la réaction du Conseil supérieur des oulémas au Maroc suite aux attentats terroristes de Paris du 13 novembre 2015, contrastent avec l’absence de réaction du secrétaire général du CSO suite à l’attaque terroriste à Imlil.
Depuis mercredi, une vidéo -toujours en cours d’authentification- montrant l’égorgement de l’une des deux victimes d’Imlil est relayée sur les réseaux sociaux. D’une extrême violence, elle est parvenue à nombre d’utilisateurs marocains et étrangers, notamment en Norvège. Mohssine Benzakour, psychosociologue, répond aux questions de Yabiladi sur l’impact de ces images.
Trois jours après la découverte des corps de Louisa et de Maren, deux alpinistes scandinaves, près d’Imlil, des associations féministes soulignent l’impératif d’éradiquer les sources profondes des idées encourageant le terrorisme, ainsi que la protection des femmes dans les espaces publics.
Alors que les présumés terroristes impliqués dans le meurtre des deux jeunes touristes scandinaves ont été arrêtés ce jeudi à Marrakech, l’affaire remet en question le rôle que doivent jouer les guides touristiques dans des régions montagneuses, désertes ou simplement éloignées. Yabiladi a justement interrogé trois guides de la région de Marrakech.
Au lendemain des attentats du 16 mai 2003, le Maroc a mené une grande réforme du champ religieux. Avant Imlil, les communiqués du BCIJ annonçaient des interpellations à Zaouiat Chikh, Oulad Taïma, Midar ou encore à la commune Bou laâouane à El Jadida. 14 ans après ces actions, le monde rural en a-t-il bénéficié au même titre que les grandes villes ?
Quelques jours avant le drame survenu près d’Imlil, les deux alpinistes scandinaves sont arrivées au Maroc pour gravir le Toubkal. Elles ont d’abord séjourné à Marrakech, puis ont rejoint le village où la réalisation de leurs ambitions a laissé la place à la tragédie.