Comarit ira, ira pas ? C’est la question que se posent les professionnels et observateurs du secteur maritime. Les navires de la société marocaine Comarit (regroupant Comarit et Comanav Ferry) sont à l’arrêt depuis des mois à cause de saisies répétitives suite à des redevances non honorées auprès des fournisseurs européens.
L’association internationale ITF vient de lancer une nouvelle saisie sur les bateaux de la Comarit à quai dans le port de Sète. Elle veut ainsi obliger la compagnie Comarit à payer les 250 marins et hommes d'équipages qui y sont bloqués depuis 4 mois.
Les marins de la Comarit bloqués à Sète veulent voir leur situation changer. Ils veulent retrouver leurs familles et leur salaire à la fin du mois. Leur souhait est de quitter les bateaux pour réclamer leur droit par des manifestations sur la place de la mairie, à Sète, mais les associations qui les soutiennent les en ont dissuadé car ils risquent de tout perdre.
La campagne MRE approche à grand pas, les Marocains de France veulent se rendre au Royaume, mais les bateaux de la Comarit sont toujours sous saisie. Solution : le ministère de l’Equipement et du transport a lancé un appel d’offre pour l’exploitation temporaire des différentes lignes. Les sociétés intéressées devront remplir plusieurs obligations, mais aucun éclaircissement n'a encore été
A Sète, les marins subissent le froid, la dépression, les problèmes de santé, et les difficultés familiales. Une injustice sociale difficile à digérer pour ces hommes qui, pour la majorité, ont laissé femmes et enfants au Maroc dont le quotidien s’obscurcit au fil des jours. Entre temps aucune annonce officielle sur le sort de la Comarit n’a été faite, il se raconte cependant qu’une vente aux
Trois compagnies maritimes Acciona Trasmediterránea, Balearia et FRS Iberia ont été condamnées par la Commission nationale Espagne de la concurrence (CNC) à payer 3,8 millions d’euros (plus de 40 millions de dirhams) d’amende. Elles sont accusées d’entente sur les prix appliqués durant les étés 2008 et 2009 sur la ligne Algésiras-Sebta. Les compagnies mises en cause ont contesté la sanction et ont