A Jerada, les derniers verdicts visant les manifestants du Hirak du Rif ne passent pas inaperçus. Alors que le dossier des détenus dans la ville minière est en phase d’instruction, ces derniers observent une grève de la faim. En toile de fond, la crise de confiance au sein des acteurs mobilisés pour leur libération ne facilite pas la tâche.
A la Cour d’appel de Casablanca, Nasser Zefzafi a pris la parole en appelant les avocats de la défense à ne pas faire de plaidoyer. Il s’est finalement retiré de l’audience d’hier, l’une des dernières au cours d’un procès qui dure depuis plus d’un an.