Après la colère des gendarmes du Polisario, les policiers leur emboîtent le pas. De nouveaux témoignages révèlent la détérioration des conditions de travail de la police.
Il y a quelques années, le Polisario, alors sous la direction de Mohamed Abdelaziz, rêvait de se doter d’une gendarmerie. Actuellement, des membres de ce corps protestent contre les mauvaises conditions d'exercice de leur profession.
Dans les camps de Tindouf, l’affaire de la «fuite» de Mahjouba est éclipsée par les exercices des milices du Polisario. Des manœuvres précédées par l’ouverture d’une école de formation de gendarmes. Deux messages destinés essentiellement à la contestation locale et non au Maroc.
Si l’Espagne s'est félicitée de la libération de Mahjouba Hamdidaf, dans les camps de Tindouf la réaction est bien différente. Les jeunes dénoncent la complicité du Polisario dans la «fuite» de la Sahraouie, naturalisée espagnole. Les amis de Mohamed Abdelaziz ont répondu à cette protestation par la matraque.