Le 10 Mouharram, premier mois de l’année de l’Hégire, est un jour de fête chez les familles marocaines. Fruits secs, jouets et ou encore de nouveaux vêtements pour les enfants sont au rendez-vous le jour de la célèbre Achoura. Pour les jeunes et à la tombée de la nuit, c’est aussi l’occasion d’allumer un feu, danser et chanter autour.
A deux ou trois jours du début du Ramadan, des religieux et de représentants officiels de l’islam dans certains Etats arabes tentent de répondre aux questions des fidèles portant sur les prières de Tarawih. Certains fidèles demandent même s'ils peuvent l'effectuer, tout étant guidés par un imam via internet.
Mustapha Benhamza, le président du conseil des oulémas d'Oujda, un religieux très connu au Maroc, a dénoncé dans un enregistrement audio les revendications des associations amazighes, appelant à une officialisation de leur langue. Le religieux a estimé que ce genre d’appel est l’œuvre de personnes «en état de faillite intellectuelle» qui mettent en péril la stabilité du royaume.
Le ton est monté, hier, lors de présentation de l’avis du Conseil économique et social sur la loi sur les banques islamiques, entre Mustapha Benhamza, membre du Conseil des Oulémas, et Hakima Naji, militante féministe, tous deux membres du CESE. La militante a contesté le rôle donné par ce projet de loi au Conseil supérieur des Oulémas.