Les arrestations de partisans de l'Etat Islamique se poursuivent au Maroc. Deux femmes proches de la cellule récemment demantelée dans plusieurs villes ont été interpellées jeudi à Tanger. Elles ont déjà séjournée en Afghanistan et au Pakistan.
Une simple opération d’inspection de routine d’un camion marocain a permis à la douane mauritanienne de mettre la main sur des explosifs. Ils sont la propriété d’un Syrien. Celui-ci assure que le lot provenait de Syrie et aurait été destiné à un Marocain.
En décembre dernier, six soldats marocains de la base de Benguerir, soupçonnés d’entretenir des liens avec l’organisation de l’ «Etat islamique», avaient été interpellés. Aujourd’hui, c’est un jeune gendarme, encore en formation à l’académie de Marrakech, qui a été arrêté pour les mêmes raisons.
Accusé de radicaliser les jeunes pour le jihad, Adil Charkaoui, un professeur marocain qui enseigne de jeunes musulmans au Canada nie. Six jeunes Canadiens, dont un qui a fréquenté son école, seraient partis pour faire le jihad en Syrie, ce qui a déclenché la polémique contre le professeur déjà visé par une expulsion du pays en 2003.