Un ministre d’un pays subsaharien a été victime d’un réseau de sextorsion au Maroc, ce qui a nécessité l’intervention d’un cabinet de détectives privés puis des autorités marocaines pour éviter le pire. Au Maroc, ce genre d’affaires n’est malheureusement pas un cas isolé.
Intitulé «Les Africains envahissent les passerelles pour piétons à Casablanca», l’article du quotidien Assabah de ce mardi évoque les «Africains résidant de manière illégale au Maroc», auxquels il impute plusieurs problématiques comme la drogue, l’occupation de certains endroits et la «débauche».
Cette semaine, les autorités marocaines ont mené à nouveau des raids sur des camps de migrants à Nador, procédant par la même occasion au déplacement forcé d’un groupe de 90 Subsahariens vers la frontière avec l’Algérie. Une action qui indigne les associatifs et militants des droits humains, dont l’AMDH et le GADEM.