Le Collectif des associations des droits de l’homme marocaines menace de recourir à l’ONU pour défendre le droit de ses composantes à manifester sous différentes formes. La campagne du ministère de l’Intérieur contre l'AMDH risque donc de s’internationaliser.
Au fil des jours, des indicateurs émergent annonçant le retour annoncé à l’ère de la centralisation la plus dure. Après les présidents analphabètes, le ministère de l’Intérieur a mis sur la table des négociations la nomination d’un directeur du conseil communal. Vers une nouvelle forme de tutelle ?
Les intempéries qui se sont abattues ces derniers jours sur le Maroc laissent d’importantes séquelles. A Agadir, même si le bilan ne fait état d’aucune perte en vie humaine, les dégâts matériels sont considérables. Selon le maire de la ville, le changement climatique n’est pas le seul coupable. Explications.
Bouizakarne, Tan Tan et dans une moindre mesure Sidi Ifni ont connu des formes de protestations des victimes des inondations. Un phénomène appelé à s’amplifier, notamment avec la hausse des prix de produis de première nécessité.
Le passage de Mohamed Hassad devant les députés ne devrait pas passer inaperçu. Le ministre de l’Intérieur, endossant l’habit d’avocat du gouvernement Benkirane, a imputé la responsabilité du nombre élevé des morts dans les inondations du Sud et Sud-Est, aux chauffeurs de taxis et d’autocars.
L’AMDH vient de gagner une bataille contre le ministère de l’Intérieur. La justice a affirmé que les explications présentées par la défense de la wilaya de Rabat pour justifier l’interdiction d’une activité de l’ONG, datant du 27 septembre, sont nulles et non avenues.
Le chef de Daesh a annoncé, dans un message audio adressé à ses fidèles, que son «Etat islamique» devrait s’étendre dans quatre pays arabes dont deux au Maghreb : la Libye et l’Algérie. Au Maroc, le ministre de l’Intérieur a reconnu, au parlement, que le royaume fait face à une menace très sérieuse de la part de l’organisation d’Abou Bakr Al Baghdadi.
L’AMDH décide de poursuivre en justice le ministère de l’Intérieur. La cause : les multiples interdictions des activités de l’ONG par les services de Hassad. Cette plainte devant le tribunal administratif montre que la médiation menée par certaines parties n’a pas eu l’effet escompté.
Une première au Maroc. Un magistrat devra justifier son refus de donner suite à une requête d’expertise médicale exprimée par des détenus qui se disent torturés par les policiers.
Mohamed Hassad a initié la voie, le Secrétaire général du gouvernement lui a emboîté le pas et voilà que le ministre des Relations avec le Parlement marche sur leurs traces. Habib Choubani a élaboré un projet de décret destiné à renforcer davantage le contrôle de l’exécutif sur les financements internationaux de certaines associations marocaines.