Des hommes du président algérien se relaient pour accuser le Maroc d’être l'instigateur des affrontements de la semaine dernière à Ghardaïa. Un autre terrain où les deux adversaires, Ouyahya et Sellal, rivalisent de déclarations pour plaire à leurs mentors.
Mohamed Abdelaziz est en convalescence à Alger. Hier après-midi, il a reçu le chef du gouvernement algérien qui était accompagné de son ministre aux Affaires étrangères.
Le premier ministre algérien a effectué une visite en France. Il a eu des entretiens avec François Hollande, sanctionnés par une déclaration commune. Mais cette fois-ci, partie française a soigneusement évité l’erreur commise, il y a une année, par Jean Marc Ayrault. On note, en effet, l'absence de la question du Sahara occidental parmi les sujets géopolitiques traités par les deux pays.
Comme du temps de Hassan II, la Tunisie continue d’être un terrain où le Maroc et l'Algérie se livrent concurrence. Pour fléchir la balance en sa faveur, le voisin algérien, par la voix de son premier ministre, n’hésite pas à accuser la drogue en provenance du royaume de financer les groupes terroristes au pays de la révolution du jasmin.
Depuis les attentats du 24 août 1994, de l’hôtel Atlas Asni de Marrakech, les frontières terrestres maroco-algériennes sont fermées. Cela fait donc 14 ans que le pouvoir algérien soutient qu’un retour à la normale bénéficierait à l’économie du royaume. Une version qui, désormais, ne tient plus puisqu'une étude prouve le contraire. Explication.
En mai dernier, le Premier ministre algérien appelait les Etats de l’Union africaine à se mobiliser pour la libération du Sahara occidental de l’occupation marocaine, hier, le voilà qui change complètement de position. Il dit que son pays est le chantre de la non-ingérence dans la cuisine interne des autres Etats.
Les Pro-Polisario changent de tactique de protestation. Ils ne concentrent plus leurs actions sur Laâyoune. Le week-end dernier, ils ont occupé le port de Dakhla, des maisons inhabitées dans la capitale du Sahara et affronté les forces de l’ordre à Smara. Une nouvelle stratégie qui coïncide avec le début, dimanche, des travaux du 21ième sommet de l’Union africaine. Le conseil exécutif de l’UA a
Depuis son indépendance en 1961, la Mauritanie avait entretenu des liens très privilègiés avec le Maroc. Le coup d’Etat de 1978 contre le premier président Mokhtar Ould Dadah avait mis un terme à cette situation, la donne a changé en faveur de l’Algérie. Depuis, Rabat tente tant bien que mal de récupérer sa position d’antan. Une quête qui engendre des hauts et des bas.