Le camp d’Imider sur Jbel Albbane (province de Tinghir) a été rasé à coups de bulldozer par les autorités locales. Mardi, il a été levé par le Mouvement sur la route 96 qui l’occupe depuis 2011, annonçant une nouvelle étape de la mobilisation pour le droit aux ressources naturelles, pointant la mainmise par les exploitants miniers.
Depuis 2016, le réalisateur Nadir Bouhmouch accompagne les habitants d’Imider dans leur mobilisation contre les dégâts causés par l’exploitation minière dans la région. «Amussu», film documentant cette lutte, sera projeté le 9 février en avant-première sur les lieux des protestations.
Un film-documentaire, qui se penche sur la situation actuelle du cinéma au Maroc, vient d’être mis en ligne. Très critiques envers le Centre cinématographique marocain, les réalisateurs de ce projet, qui se définissent comme «artivistes», se sont jurés d’aller au-delà des censures. Détails.
Le jeune cinéaste marocain Nadir Bouhmouch vient de réaliser un film qui retrace la tragédie d’Amina Filali. Sans mettre l'accent sur l’abrogation de l’article 475 qui, d’après lui n’est pas le nerf du problème, le réalisateur dénonce le «système patriarcal» dans la société marocaine et appelle à un changement de mentalité.
«My Makhzen and Me», le film de Nadir Bouhmouch, sur le Mouvement du 20 février est visible en ligne à partir de demain sur son site. Pendant deux mois de tournage au Maroc, Nadir Bouhmouch, presque seul et sans budget, a voulu «montrer que les choses ne sont pas toujours telles qu’elles apparaissent. L’image d’un Maroc parfait qu’essaye d’établir le Makhzen n’est pas la réalité.» Le processus de