A Chaque crise, les responsables du Rassemblement national des indépendants sont d'accord pour faire front commun et attaquer les citoyens marocains, coupables selon eux, de comploter contre le gouvernement. «Mdawikhs», «khass'hom i trabaw», «mrad», autant de propos injurieux venant de (ex) ministres RNI à propos des Marocains.
S’il est deuxième pour le prix moyen de l’essence, qui atteint 17,78 dirhams le litre, le Maroc se classe au premier rang en termes de cherté des prix pour le gasoil, selon le Benchmark de la plateforme Global Petrol Prices.
En quelques semaines, la ministre de l'Energie est passée de l'enterrement de l'unique raffinerie du Royaume, à la recherche d'une solution pour la Samir. Leila Benali a fait preuve d'inconsistance alors que la rue gronde au sujet de la hausse des carburants et du conflit d'intérêts du chef de gouvernement.
Plusieurs milliers d’internautes marocains, acteurs politiques et de la société civile, ont diffusé sur les réseaux sociaux des publications appelant à une réduction des prix du carburant à ce qu’ils ont été avant la guerre entre l’Ukraine et la Russie. Ils ont aussi exigé le départ du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
Avec les nouvelles hausses des prix à la pompe, qui frôlent les 18 dirhams pour l’essence et 16 dirhams pour le diesel en fonction des régions, l’explosion des cours mondiaux des denrées alimentaires et la canicule, les Marocains sont pris dans un cycle infernal.