L’Union du Maghreb Arabe a 29 ans. Depuis sa création, dans un contexte particulier, l’UAM est toujours en rade ; forçant ses membres à chercher ailleurs d’autres instances plus clémentes où ils puissent se développer.
La fameuse étude d’impact sur l’adhésion du Maroc, fuitée dans la presse en décembre dernier, est nulle et non avenue. La commission de la CEDEAO a lancé un appel pour la réalisation d’une nouvelle sur le même sujet.
En marge du 30e sommet de l’Union africaine, les présidents de la CEDEAO se sont réunis samedi à Addis-Abeba. La demande marocaine n’a pas eu droit de cité dans la déclaration finale.
Relancer l’adhésion à la CEDEAO par une nouvelle politique est une priorité pour le nouveau ministre des Affaires africaines. Mouhcine Jazouli est appelé à convaincre les milieux d’affaires des pays de la région pour ainsi lever toute réserve à propos de la requête marocaine.
Bien avant que des forces politiques et économiques au Nigéria n’aient pris la tête du mouvement d’opposition à l’adhésion du Maroc à la CEDEAO, c'est en Afrique du sud que les plus farouches opposant avaient dégainé leurs armes. Conscient de cette réalité, Rabat tente de plaider sa cause auprès de Pretoria.
Adhérer à une organisation économique de la taille de la CEDEAO demande du temps, et donc beaucoup de patience. C’est que le Maroc est en train d’apprendre, à son corps défendant, par la désignation d’un collège de présidents pour statuer sur les implications de son intégration au groupement régional.
L’hebdomadaire Jeune Afrique a rendu public l’étude d’impact sur l’adhésion du Maroc à la CEDEAO. Le document a surtout rappelé aux chefs d’Etats que le royaume est déjà présent dans la zone par ses investissements, ses banques, ses exportations et ses importations. En cas de la validation de la requête marocaine, le pays pourrait apporter son expérience dans le maintien de paix et la lutte contre les
Le sommet de la CEDEAO d’Abuja s’est conclu sur une déclaration qui sursoit l’adhésion du Maroc à une «étude approfondie de (ses) implications». Dans l’ensemble, la partie n’est pas perdue pour Rabat. Ses alliés au sein de l’organisation ouest-africaine ont pris du galon. Explications.
Si le roi Mohammed VI ne s’est pas rendu à Abuja (Nigeria) pour assister au sommet de la CEDEAO, les présidents mauritanien et tunisien s’y trouvent déjà. Mohamed Ould Abdelaziz veut récupérer le siège que son pays avait délaissé en 2000. Béji Caïd Essebsi, lui, entend glaner dans le capitale le titre de membre observateur de l’organisation ouest-africaine.