En octobre dernier, je me suis rendue pour la première fois à Melilia lors de ma participation à une formation journalistique sur les migrants, organisée par l’Institut Panos de Paris et financée par l’Union Européenne. M’attendant à voir une véritable ville espagnole, comme Barcelone ou Madrid, j’ai découvert une ville marocaine.
Le «naufrage» de la Comarit aura au moins eût «l’avantage» de faire remonter à la surface des problématiques nouvelles. En effet, depuis la fermeture des liaisons de la compagnie depuis l'Espagne vers Nador, c'est le port de Melilla qui récupère le surplus de trafic. L'enclave espagnole tente tant bien que mal de juguler le flot continu de voyageurs de retour au pays. Entre surcharge du trafic transfrontalier d’un