La Confédération Syndicale des Commissions Ouvrières (CCOO) fustige l’état des passages frontaliers de Farhana et de Beni Ensar ente la ville de Melilla et le Maroc. La CCOO évoque des conditions du «tiers monde» au niveau de ces points empruntés au quotidien par des milliers de Marocains se rendant dans la ville sous autorité espagnole.
Le syndicat explique qu’il se produit plusieurs «embouteillages» et beaucoup de «chaos» dans la circulation des personnes et véhicules. Un phénomène renforcé par les «longues heures d’attente sous le soleil», «l’insuffisance de toilettes» ou encore le «manque d’hygiène».
CCOO remarque que la frontière de Farhana «est paralysée» tous les jours avec de graves problèmes de circulation, puisqu’elle dispose de seulement deux voies étroites où sont garés les véhicules de «contrebande».