Le conflit qui oppose Gibraltar, et par extension la Grande Bretagne, et l’Espagne persiste. Entre temps le gouvernement de Fabian Picardo veut poursuivre son projet d’extension sur la mer. Les Espagnols ayant refusé de laisser transiter par son territoire les pierres nécessaires pour l’avancement des travaux, Gibraltar s’est naturellement tourné vers le Maroc. Les premières livraisons devraient avoir lieu dans quelques jours.
Mercredi, les députés ont eu droit à un cours sur l’indexation, donné par Najib Boulif. Durant lequel, le ministre PJDiste a annoncé une possible augmentation des prix des carburants si le baril du pétrole atteindrait les 120 dollars. La veille son collègue, Driss Azami avait pourtant placé la barre à 105 dollars.
Benkirane joue la solidarité gouvernementale avec Mezouar, avant même l’annonce officielle de l’intégration du RNI à l’exécutif. Le PJDiste, sur la même longueur d'onde que le RNIste, a laissé de côté son habituel langage sur «les démons» et les «crocodiles», pour soutenir que lui et Mezouar mènent les négociations sans subir la moindre pression.
Est-ce la dernière ligne droite pour Benkirane II ? Les négociations s’annoncent prometteuse avec le RNI avec le récent regain d’optimisme au sein de la majorité gouvernementale. Toutefois, l’avenir de Mezouar est au cœur de toutes les spéculations : Reviendrait-il au ministère des Finances, ou sera-t-il nommé à la tête des Affaires étrangères ? El Othmani paierait-il si cher
Le gouvernement Benkirane II se laisse désirer. Le chef du gouvernement a laissé entendre, dimanche à Casablanca, que les discussions avec son futur allié, le RNI, étaient dans l’impasse. Le secrétaire général du PJD s’attend à une intervention du palais pour dénouer la crise et éviter le recours à des législatives anticipées. Abderrahman El Youssoufi et Abbas El Fassi avaient
Le Maroc tente de redorer son image auprès des communautés migrantes. De gendarme de l’Europe, il veut se convertir, au moins sur le plan juridique, en un défenseur des droits des travailleurs étrangers vivant sur son territoire. Le gouvernement est sur le point -c’est juste une question de jours- de signer la convention internationale de 1949 accordant protection aux employés étrangers dans le royaume.
Le feuilleton Chabat contre El Ouafa vient de connaître un nouvel épisode. Il n’est, d'ailleurs, pas l'ultime. L’homme fort au sein du parti de la Balance vient d’expulser le ministre de l’Education nationale. Une mauvaise décision, sachant qu’elle bénéficie, surtout, à ses détracteurs au sein de l’Istiqlal, au PJD de son grand rival Benkirane et à la carrière politique d’El Ouafa qui se
S’il réfléchit, le pouvoir, au sens plein et structurel du terme, n’est pas dans une mauvaise passe, mais dans une crise profonde dont le dénouement véritable n’est pas proche. On ne navigue pas à vue en haute mer, tous les capitaines avertis le savent.
Une semaine difficile attend le chef de gouvernement. En vue de recoller les morceaux de sa majorité, Abdelilah Benkirane doit faire preuve de souplesse et d’un talent de fin négociateur. Le MP souhaite davantage de maroquins, le RNI se laisse désirer et le PPS, furieux d’avoir été privé de groupe parlementaire par ses alliés, tape du poing sur la table et se dit être prêt pour des élections anticipées.