Hamid Chabat a maintes fois menacé de quitter le gouvernement si Abdelilah Benkirane n’opère pas un remaniement ministériel. Et il vient juste de la mettre à exécution. Le leader de l’Istiqlal laisse toutefois une porte de secours à son rival du PJD. Les prochains jours verront l’ouverture de négociations entre les deux partis rivaux.
Liberté, indépendance financière ou caprices, seraient de possibles raisons expliquant l’engouement des Marocaines riches pour les casinos. Mais les autres femmes aux bourses moyennes jouent également non pas dans ces lieux de fortunés mais dans les bureaux de la Loterie nationale et la Marocaine des jeux et des sports.
Sur décret du Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, le Parlement s’est réuni en session extraordinaire ce mardi 2 avril. A l’ordre du jour, l’examen de plusieurs projets de loi, dont celui relatif à la lutte contre le blanchiment d’argent qui touche également le financement du terrorisme. Tous les députés ont voté «pour», mais des voix s’élèvent au sein de l’opposition pour
C’est par milliers que les Marocains sont déscendus dans les rues de Rabat hier pour dénoncer «l’indifférence» du chef du gouvernement face aux différentes réclamations liés, entre autres, aux problèmes sociaux et à la liberté syndicale au Maroc. Ils promettent une nouvelle manifestation si rien n’est fait.
L’accès à l’information relèvera du parcours du combattant. Le gouvernement y travaille. Son avant-projet de loi entend vider ce droit de sa sève au risque de le transformer en une coquille vide. .find_in_page{background-color:#ffff00 !important;padding:0px;margin:0px;overflow:visible !important;}.findysel{background-color:#ff9632 !important;padding:0px;margin:0px;overflow:visible !important;}
La nouvelle constitution a, certes, accordé de nouveaux pouvoirs au chef de gouvernement mais dans la pratique, la survie de l’exécutif demeure suspendue à la seule confiance du roi. Un soutien que le chef du gouvernement marocain Abdelilah Benkirane, ne cesse de revendiquer.
Chabat poursuit ses attaques contre Benkirane. Certes, il ne rate aucune occasion pour tirer à bout portant sur le gouvernement mais, samedi à Fès, il a écarté, pour la première fois, l’option de se retirer de l’exécutif.
Trois semaines après la présentation du mémorandum de l’Istiqlal, le chef du gouvernement sort de sa réserve, affirmant que son parti n’entend pas se soumettre ni à la «pression» ni au «chantage». Benkirane s’est dit également prêt à retourner à l’opposition si le roi Mohammed VI lui demande de quitter son poste.
La scène politique nationale n’est plus statique. Avec des leaders comme Chabat et Benkirane, elle est continuellement en mouvement. Le premier a saisi son conseil national pour décider de rester ou de se retirer du gouvernement. Le second se prépare à cette option en nouant des contacts officieux avec deux partis de l’opposition: le RNI et l'UC.
L’istiqlal de Chabat entend bien se démarquer des autres composantes de la majorité, n’hésitant pas à critiquer une formation gouvernementale dans laquelle, elle compte, pourtant, dans son tour de table, six maroquins et non des moindres.