Le 23 mars 1965, le pavé de plusieurs rues de Casablanca a été entaché par du sang. Non pas celui des martyrs ou des éléments des forces coloniales mais celui de jeunes élèves marocains ayant investi les rues de la capitale économique pour dire "non" à toute atteinte au droit à l’enseignement. Retour sur un fait historique douloureux de l’histoire du Maroc.
Comme chaque période de l’année, entre la fin du mois de décembre et le début de janvier, des ex-membres soufflent en cachette les bougies commémorant l’anniversaire de l’Union nationale des étudiants du Maroc (UNEM). Un nom qui résonne toujours dans les esprits de ceux qui ont été encadrés par cette organisation ou ayant activement contribué à sa création et à son
Un militant liant son engagement intellectuel à une pratique quotidienne. C’est ce qu’incarne Omar Benjelloun, l’une des figures historiques les plus populaires de la gauche marocaine. Le 18 décembre 1975, deux membres de la Chabiba islamiya le tuent devant son domicile. Retour sur la vie d’un martyr qui continue d’exister, à travers les combats politiques qu’il a portés.
En octobre 1963, alors que les tambours de la guerre résonnaient aux frontières maroco-algériennes suite au déclenchement de la guerre des Sables, Mehdi Ben Barka, défenseur du rêve d’un grand Maghreb, avait qualifié ce conflit de «fratricide». Sa position lui vaudra une condamnation à la peine capitale par contumace et le titre d’ennemi numéro 1 de Hassan II.
L’histoire officielle retient surtout les deux célèbres coup d'Etat contre feu le roi Hassan II. Mais une autre tentative visait à assassiner le roi à l’intérieur de son palais. Durant les mois de juillet et août de l’année 1963, l’UNFP, Fqih Basri, Moumen Diouri, Omar Benjelloun ou encore Abderrahmane Youssoufi feront la Une de plusieurs journaux marocains et étrangers.
Dans cette série, Yabiladi fait la lumière sur les organisations secrètes qui ont marqué l’histoire du Maroc contemporain. Dans cette huitième partie, l’histoire de «Tanzim», l’aile armée de l’Union nationale des forces populaires. Une organisation clandestine, aux dimensions internationales, fondée par Fqih Basri et liée aux «Evénements de Moulay Bouazza» dans la nuit du 2 au 3 mars
Décédé dans la nuit de jeudi à vendredi des suites de problèmes cardiaques, Abderrahmane Youssoufi a laissé un pays en deuil. Parmi ceux qui l’ont côtoyé particulièrement pendant l’alternance, des acteurs politiques, institutionnels et associatifs témoignent auprès de Yabiladi sur leurs souvenirs partagés.
Abdallah Ibrahim a marqué l’histoire du Maroc depuis les années 1930, devenant une figure de proue de la conscience politique et proposant des réflexions inédites sur la construction institutionnelle du pays. Dans son dernier ouvrage, Zakya Daoud lui consacre une biographie inédite, qui redonne vie à sa mémoire.