Le projet dit «moderniste et progressiste» au Maroc peut-il être mené par des notables analphabètes placés à la tête des conseils de régions ? Le gouvernement répond par l’affirmative. Il a réussi à rallier les députés frondeurs de sa propre majorité.
Au fil des jours, des indicateurs émergent annonçant le retour annoncé à l’ère de la centralisation la plus dure. Après les présidents analphabètes, le ministère de l’Intérieur a mis sur la table des négociations la nomination d’un directeur du conseil communal. Vers une nouvelle forme de tutelle ?
Le ministère de l’Intérieur compte exercer davantage de contrôle sur les présidents des communes. Un retour à l’ère de la centralisation marqué par une offre alléchante aux notables analphabètes. Détails.
Depuis le discours du roi Mohammed VI, à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire, des informations circulaient avec insistance annonçant de possibles révocations du maire et de ses proches collaborateurs au sein du conseil de la ville de Casablanca, mais il n’en fut rien. Le ministère de l’Intérieur a choisi de frapper ailleurs, en limogeant sept présidents de communes, dont une majorité dans le monde rural.
Un grand nettoyage vient d’être effectué par Mohand Laensar, le ministre marocain de l'Intérieur. Pas moins de 18 conseillers locaux ont été relevés de leur fonction par le département qui a aussi dissout un conseil communal en entier. Raisons de ce coup de balai : de nombreuses irrégularités notées dans le rapport de l’inspection générale relevant de l’Administration territoriale.
Après des années passées dans une insalubrité totale, le zoo d’Ain Sebaâ pourrait prendre un coup de jeune. Le roi s’est intéressé à cet «oublié» de la Cité blanche et ordonne sa réhabilitation. Une victoire pour les militants écologiques, mais l’un d’eux se méfie de la manière dont le projet sera géré.
Au nom de la compassion, de l'assistance au personnes éprouvées ou de la bonne gestion de la ville, plusieurs communes du Maroc emboiteraient le pas aux sociétés de pompes funèbres. Mais d'après elles, derrière cette action publique «illégale», se cachent des motivations politiques.