L’Espagne n’a pas l’intention de rendre Sebta et Melilla au Maroc. Pour la diplomatie espagnole, la question ne devrait même pas faire l’objet d'un débat. C’est ce qu’a déclaré le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel García-Margallo, mardi, à Madrid, lors d’un débat auquel a pris part également le ministre marocain délégué Youssef Amrani.
Le groupe des Amis du peuple Syrien, soit 120 Etats, siège actuellement à Marrakech, au Maroc, pour sa 4e édition. L’enjeu : reconnaître la légitimité de la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution syrienne. Si cette reconnaissance sera acquise sans difficultés, ses conséquences concrètes sont beaucoup moins évidentes.
Pour sa première intervention devant les membres du conseil de sécurité de l'ONU, Saâd Dine El Otmani, ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, a dû subir les attaques du délégué syrien sur la cérémonie d’allégeance au roi, le baisemain et le Sahara.
Dix ans après la crise de l’îlot Leila, l’Espagne et le Maroc sont sur le point de connaître un nouveau conflit territorial. Cette fois, c’est le déploiement de la garde civile espagnole sur les Iles Zafarines, au large de Nador, que le Maroc revendique timidement, qui en est la cause.