Les utilisateurs marocains sont de plus en plus nombreux sur le site Tsu.co. L'engouement, qui a pris de la vitesse ces dernières semaines serait, selon un journaliste américain spécialiste des réseaux sociaux, motivé par «la présence du roi Mohammed VI» sur le nouveau réseau social. L’homme est convaincu que le monarque y est personnellement actif, et pourtant...
Il y a belle lurette qu’on savait que l’espace politique marocain est une risée. Rien de plus beau pour illustrer cela que d’inviter les «leaders» du gouvernement et de l’opposition sur le plateau d’une émission pour converser de la rentrée politique, à supposer qu’il y a déjà politique...
En ordonnant l'enquête sur le projet immobilier de la CGI à Al Hoceima, le roi a ouvert la boite de Pandore. Et pour cause, les mésaventures immobilières des Marocains du Maroc comme ceux de l'étranger sont nombreuses. Cela pourrait mettre la pression sur les autres promoteurs en conflit avec leurs clients. Tour d'horizon.
Tout débat libre portant sur la question de la richesse nationale ne peut esquiver les questions portant sur la richesse des gouvernants, notamment sur son caractère légitime et légal. Dans les régimes autoritaires, la positon du gouvernant en haut de la pyramide politique et l'absence de contrôle de ses actes par la justice, par le parlement ou par toute autre institution lui laisse le champ libre pour accumuler une fortune colossale en très peu
Depuis le discours du trône du Roi Mohamed VI, le mot qui fait l’unanimité des recherches et questions est le «Capital immatériel». C’est quoi ? Comment ? Est-ce que ça existe vraiment ? Le débat actuel est focalisé sur son évaluation. Or comment peut-on évaluer ce qu’on n’arrive pas à identifier ?
Peut-on critiquer le contenu d'un discours royal ? En privé ou sur les réseaux sociaux, certains n'hésitent pas à le faire, mais nos médias semblent jouer la même sérénade. Face à un roi qui ose l'autocritique, nos journalistes et politiques sont comme figés dans un Maroc en rose.