William Willshire était un célère diplomate du consulat d’Angleterre au Maroc au XIXe siècle. Sa double casquette de vice-consul et de marchand du sultan alaouite Moulay Abderrahmane lui permettent à cette époque de devenir un sauveur des captifs anglais et étrangers au Maroc auxquels il proposait, via un «office de rédemption de chrétiens de l’esclavage», toute aide possible dont ils avaient besoin. Histoire
Dans son compte-rendu de 1820, un commerçant étranger à Mogador décrivit la peur, les ravages et les morts causées par la peste de 1799. Son écrit traitait de l’apparition, du pic et de la diminution de l’épidémie qui tua des milliers de personnes.
Au XVIIIe siècle, lorsque Moulay Mohammed Ben Abdellah voulait transformer Mogador en une ville cosmopolite, il avait choisi pour cette mission son conseiller Samuel Sumbal. Ministre des Affaires étrangères et diplomate au Danemark, il tombera lui aussi en disgrâce et meurt empoisonné à Tanger.
Dépêché par le sultan alaouite Moulay Abderrahmane pour le représenter auprès du roi George IV du Royaume-Uni, Meir Ben Maqnin ne fera pas l’unanimité au sein de la diplomatie britannique, notamment en raison de son passé trouble de marchand à Londres.
La Sqala de la Kasbah et celle du port à Essaouira sont un passage obligé pour les touristes venus se dépayser dans la cité des Alizés. Immersion.
Le 10 novembre 1902, Eugène Aubin foule du pied le port de Mogador. Investi pour recueillir des informations précises sur les mécanismes de la vie et du gouvernement marocain, le diplomate retrace sa découverte de la ville bleue. Le récit d’un voyage qu’il relate dans son livre «Le Maroc dans la tourmente : 1902-1903».
Dans cette série, Yabiladi revient sur les grands lieux de pèlerinage juif au Maroc, visités annuellement par des milliers de fidèles et de curieux. Dans ce vingt-sixième épisode, l’histoire de Rabbi Haïm Pinto Hagadol, dont la tombe et la synagogue à Essaouira restent des lieux incontournables de pèlerinage pour les Marocains de confession juive.
L’histoire de la ville d’Essaouira, avec ses remparts et ses fortifications portugaises et son patrimoine judéo-musulman était à l’honneur lors d’un article paru dans le numéro de la semaine dernière de l’hebdomadaire londonien The Jewish Chnronicale (The JC). Un récit à travers le regard du Marocain Joseph Sebag. Détails.
Vito Tongiano est un artiste depuis toujours. Peintre et sculpteur italien, il crée à partir de ce qui l’entoure. Depuis 17 ans, il vient plusieurs mois au Maroc pour pouvoir s’inspirer et travailler paisiblement. Yabiladi l'a rencontré pour lui poser quelques questions sur cet amour pour le royaume.
L'expression "faire du neuf avec du vieux" n'est pas passée de mode... et de design. Sarah Lavoine la remet au goût du jour en donnant à sa collection le nom de "Mogador" devenue depuis Essaouira. Résultat : une collection de tapis qui puise dans l'environnement et les paysages de la désormais "ville du vent". Découverte!