Depuis quelques semaines, les femmes n’ont plus le droit de prier dans la même salle que les hommes dans la Grande mosquée de Paris. Pour protester contre cette mesure jugée «arbitraire» par une partie, un collectif a été créé sous le nom «Les femmes dans la mosquée». Leur première action, menée samedi, a donné lieu à une bagarre générale en plein lieu de culte.
Ouverte dans une ancienne caserne, la grande salle de prière de Barbès devait apporter une solution aux prières de rue dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Cependant, les querelles entre les responsables des associations représentées, et une double équation financière et légale difficile à résoudre, font à nouveau planer le spectre des prières en plein air.