Le 27 juillet, le ministre des Finances et le wali de Bank Al Maghrib, adressait une lettre à Christine Lagarde, sollicitant l’aide du FMI. Un document dans lequel les deux responsables se sont engagés à respecter certains critères que le Fonds exige nécessaires.
Dans une note récente, Banque Al Maghrib sonnait le tocsin : les réserves en devises ne couvrent que 4 mois et 10 jours d’importation contre 5 mois et 27 jours une année auparavant. Pour le gouvernement cette baisse «n’est pas inquiétante», préconisant comme solution le recours à la dette extérieure. Il a déjà mobilisé 11 milliards de dh issus de différents emprunts.
Le gouvernement Benkirane a mis en sourdine ses engagements de réformer la caisse de compensation pour se tourner, comme ont fait ces prédécesseurs, vers les institutions financières pour combler le déficit criant du budget. Il vient de frapper à la porte du FMI. La promesse de réduire la dette extérieure vient de voler en éclat.
La loi de Finances 2012 a consacré 320 millions de dirhams aux primes des fonctionnaires du ministère des Finances. Une somme qui profite, bien entendu, aux hauts cadres.
A quelques jours de la célébration des 100 jours de l’équipe Benkirane, une nouvelle polémique vient de naitre. Elle concerne cette fois les prévisions de la croissance économique de 2012. Ses protagonistes : le wali de Bank Al Maghrib et une partie du gouvernement.
L’association Al Baraka a appris hier que le tribunal de Nice a accepté le document d'expropriation de la mairie de Nice concernant la salle qu'ils occupent comme lieu de culte depuis plusieurs années. Alors que l'association s'apprêtait à acheter le local, la mairie annonce qu'elle envisage de l'acquérir dans le cadre de sa politique de réaménagement du centre-ville. Malgré les accusations des pouvoirs publics locaux, l'association