Depuis lundi dernier le roi du Maroc Mohammed VI effectue un voyage dans quatre pays d'Afrique subsaharienne (Gambie, Congo, République Démocratique du Congo et Gabon). L'occasion pour nous de jeter un coup d'œil sur l'état de la politique africaine du souverain à l'aune de celles de ses prédécesseurs.
Les pharaons ont remporté l’une des plus belles coupes d’Afrique. En effet nous avons eu du spectacle, des buts et de l’émotion. Pour nous marocains on retiendra surtout la débâcle de l’équipe nationale, une des plus sévères à travers l’histoire footballistique du Maroc. Au début des années 80, la déroute face à l’Algérie à Casablanca avait secoué le football marocain. L’électrochoc a donné naissance à la plus belle équipe que le Maroc ait connu, il s’agit
La sangsue du Maroc est en passe de se faire écraser. La guerre à la corruption a été déclarée et, cette fois-ci, c’est le grand assaut. L’Instance Centrale de Prévention de la Corruption (ICPC) verra bientôt le jour, mais les modalités de création de cet organisme sont loin de plaire à tout le monde…
Etre jeune au Maroc, comme ailleurs, incite à la réflexion sur l’avenir et sur les perspectives à entrevoir. Y a-t-il d’autres alternatives pour certains, sans vouloir englober toute la jeunesse marocaine dans une entité homogène, que l’émigration, le renoncement ou la radicalisation dans ses différentes expressions? Ces solutions se valent, émanant d’expériences ressenties, souvent, comme une impasse !
Il faut commencer tout d’abord par rendre hommage aux rédacteurs du Rapport de Développement Humain, qui ont analysé 50 ans de développement humain au Maroc (1955-2005), et ont élaboré des perspectives pour 2025. C’est le travail scientifique d’une centaine de personnes indépendantes, pendant deux ans, et qui a donné lieu à 16 rapports thématiques, 75 contributions individuelles, et l’évolution de 100 indicateurs sur 50 ans.
Le Maroc évolue dans un contexte national et international mouvants et interdépendants. Il répond comme, tout Etat, à des exigences politiques, économiques et sociales qui participent à sa mutation.
C’est une chose positive de voir les autorités marocaines affirmer haut et fort leur volonté de rompre avec les pratiques anciennes, et de chercher à insuffler un souffle nouveau aux relations complexes et tumultueuses qu’elles entretiennent avec les marocains et leurs descendants vivant à l’extérieur du pays. Tous, nous savons que si cette relation est reconstruite sur des bases saines et transparentes, chaque partie en retirera le meilleur bénéfice.
Il n’est certes pas concevable de prétendre à une exhaustivité, en restreignant les Marocains, résidant à l’étranger, à une population sociologiquement homogène et uniforme.
Le recours devant la Cour suprême de Rabat en 2002, assignant en justice le Premier Ministre de l’époque, Abderrahmane Youssoufi pour l’exclusion des marocains résidant à l’étranger (MRE) des élections, a ouvert une vaste offensive pour l’obtention du droit de vote. Cette offensive a été menée par le milieu associatif marocain à l’étranger pour l’essentiel. Les partis politiques ont encore une fois démontré leur incapacité à relayer les préoccupations citoyennes. La
« Les journalistes devraient être la mémoire de leur peuple, et le sont, le plus souvent » Michel Jobert