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Grand Angle

Mustapha Ramid : Les Marocains sont libres de se convertir à une autre religion mais le prosélytisme reste interdit

Même s’il s’est déclaré opposé aux campagnes d'évangélisation des Marocains, le ministre de la Justice, Mustapha Ramid, a annoncé que l’avant-projet de loi du code pénal ne sanctionne pas la conversion à une autre religion. Une ouverture qui a ses limites.  

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Mustapha Ramid, ministre de la Justice / DR
Temps de lecture: 2'

Les musulmans marocains auront-ils le droit de se convertir à une autre religion sans craindre des représailles juridiques ? En principe le ministre de la Justice et des Libertés n’y voit pas d’objection. Une position inédite que Mustapha Ramid a exprimée hier soir à Rabat, lors d’une conférence organisée par les cadres du PPS sur l’avant-projet du code pénal. Une réunion à laquelle a pris part, également, le secrétaire général du parti du Livre Nabil Benabdelalh.

L’ouverture du ministre islamiste sur une question extrêmement sensible était savamment calculée et avait ses limites pour ne pas offenser les gardiens du temple au sein de l’Etat et dans les partis politiques conservateurs. Ainsi, il s’est montré opposé aux campagnes de prosélytisme chrétien qui tirent profit de la précarité économique de Marocains ou de leur bas âge pour les inciter à renier leur foi musulmane.

Les verrous n’ont pas complètement sauté

Une position annonciatrice du maintien de l’article 220 de l’actuel code pénal dans le prochain projet de loi. Il prévoit pour rappel, une peine d’«emprisonnement de 6 mois à 3 ans et d'une amende de 100 à 500 dirhams» contre «quiconque emploie des moyens de séduction dans le but d'ébranler la foi d'un musulman ou de le convertir à une autre religion, soit en exploitant sa faiblesse ou ses besoins, soit en utilisant à ces fins des établissements d'enseignement, de santé, des asiles ou des orphelinats». 

Exceptées ces conditions, le PJDiste s’est dit favorable de laisser aux citoyens la liberté de croire et de choisir leur propre confession. Et d’expliquer devant les camarades de Nabil Benabdellah que la mouture du code pénal, dévoilée récemment, ne comporte aucune sanction visant la conversion à une autre religion.

Ramid a par ailleurs révélé qu’il avait demandé au parquet général de libérer un jeune qui avait choisi de se convertir au christianisme par conviction et non pas en échange d’avantages matériels.

conversion
Auteur : moadib
Date : le 07 juillet 2015 à 18h39
c est une bonne choses. il doit y avoir quand même une raison pour que les personnes changent de religions.pas de prosélytisme ce qui est bien aussi
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apostasie
Auteur : PANAMPSG
Date : le 07 juillet 2015 à 18h02
une parole du prophete pbl dit que quiconque apostasie de sa foi sera puni de mort !!
et personne ne peut allé a l'encontre de la loi d''Allah
et eux veulent que le citoyen marocain musulman ait le choix dans sa religion ou de devenir athée
PS tous les savants musulmans sont unanimes quant au jugement de celui qui abjure sa foi
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