Au mois de Ramadan de l'an 583 de l’hégire (1187 après JC), le chef islamique kurde, Salaheddine El Ayoubi mène une bataille décisive, qui sonne la fin de la présence de l’Occident chrétien à Al Qods (Jérusalem).
Béatifié par Benoît XVI et détenteur d’une hagiographie riche de plus de 40 ouvrages, Charles de Foucauld reste pourtant un personnage controversé, dont le parcours et les travaux ont indéniablement servi les politiques coloniales en Afrique du Nord.
Au XIIe siècle, l’abbé français Pierre le Vénérable essaya d’introduire l’islam aux chrétiens d’Europe par le biais d’un livre qui ridiculisait la religion. Dans son ouvrage, il donna une image erronée de l'islam, allant jusqu’à le qualifier d’«hérésie chrétienne».
Parti en pèlerinage à la Mecque à l'âge de vingt ans, il est capturé sur son chemin par des chrétiens et réduit en esclavage. Après cinq ans, Mohamed El Attaz, pourtant prince saadien, se convertit au catholicisme romain et devient l'un des premiers nobles musulmans à rejoindre la Compagnie de Jésus.
Dans la péninsule ibérique, l’islam et la présence musulmane ont laissé un vaste héritage culturel et intellectuel, à l’origine de profondes transformations sociales, selon plusieurs chercheurs espagnols, tandis que d’autres les relativisent.
Le pape François sera le deuxième pape à se rendre au Maroc après le déplacement, dans le royaume, de Jean Paul II en 1985. Une visite de haut niveau qui fait écho aux relations pluricentenaires entretenues entres les hauts représentants de l’Eglise catholique et les sultans marocains.
La symbolique de cette visite d’Etat est d’autant plus forte qu’elle marque le huitième centenaire de la rencontre entre saint François d’Assise et le sultan al-Malik al-Kamil.