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Grand Angle

Algérie : Les revers au Sahara et au Mali contraignent Bouteflika à remanier sa diplomatie

Après le revers sur le dossier malien, et sur la question du Sahara occidental au Conseil de sécurité, Abdelaziz Bouteflika a décidé de nommer deux ministres à la tête de sa diplomatie. Un aveu d'échec pour l'action de Ramtane Lamamra.

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Diplomatie à deux têtes : Messahel - Lamamra / DR
Temps de lecture: 2'

La diplomatie algérienne a, désormais, deux têtes. Le président Abdelaziz Bouteflika en a décidé ainsi. Il a «promu» d’une part Ramtane Lamamra au rang de ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération et d’autre part nommé Abdelkader Messahel, ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de Ligue arabe. Celui-ci gagne en autonomie et se débarrasse de la tutelle Lamamra. De par ses nouvelles fonctions, Messahel devrait concentrer ses efforts auprès de l’UA pour plaider la cause du Polisario.

L’establishment réagi à la résolution 2218

Ces nouveaux changements dans la diplomatie du voisin de l’Est interviennent seulement quelques semaines après le revers subi au Conseil de sécurité sur la question du Sahara occidental. Visiblement, il s’agit de la réaction de l’establishment local. Nous avions fait état par le passé de réunions au plus haut sommet de l’Etat entre le président Abdelaziz Bouteflika, le patron du DRS, le général Toufik et le chef des armées, le général Gaid Saleh, destinées à examiner la situation au lendemain de la résolution 2218 des Quinze.

La promotion de Lamamra sonne en réalité comme un échec personnel pour lui. Et pourtant sa nomination en septembre 2013 à la tête de la diplomatie avait été justifiée par ses bonnes connaissances du contexte continental. Ses passages en tant qu'envoyé spécial de l’UA de 2003 à 2007 et Commissaire pour la paix et la sécurité de l’Union africaine de 2008 à 2013, plaidaient largement en sa faveur. A l’époque la presse algérienne unanime lui donnait le titre de «Monsieur Afrique». Deux ans et demi plus trad, sa «gestion» du dossier du Sahara n’a pas été jugée concluante.

Le Mali aussi

Le Sahara occidental n’est pas le seul dossier où Lamamra a échoué. Le succès n’était pas non plus au rendez-vous sur le Mali. Malgré une mobilisation à grande échelle pour imposer l’Algérie en tant que seul médiateur du conflit entre les autorités de Bamako et les groupes armées, auprès de pays européens et de l’ONU, il n’a pu convaincre les Touaregs de parapher l’accord d’Alger du 1er mars.

Le boycott des trois composantes de la Coordination des mouvements de l’Azawad de la cérémonie du 15 mai à Bamako constitue un autre revers pour Lamamra.

Les commentaires sur cet article ont été fermés
Terminé
Auteur : FATEM95
Date : le 24 mai 2015 à 16h09
ça veut dire terminé
ce n'est même plus botter en touche mais dans les nuages.
Auteur : mandrin
Date : le 24 mai 2015 à 16h04
C'est vrai que tu es médiocre dans tes échanges mais je n'arrive pas à m'habituer à ta médiocrité et c'est pour cette raison seulement que je te réponds en espérant que tu apprennes un peu. Au fait le délire que tu n'as pas lu ce n'est pas le mien mais celui de la revue "la vieéco".
cinq dans tes yeux !
Auteur : mandrin
Date : le 24 mai 2015 à 15h59
Je n'ai jamais comparé le Maroc à l'Algérie parce qu'il n'y a aucune comparaison !
Et bien c'est comme ça, on a du pétrole et du gaz (et aussi des minerais, de l'uranium, de l'or) parce que Dieu nous aime et que tu l'imagines ou pas cela ne changera rien.
Le grand combat
Auteur : FATEM95
Date : le 24 mai 2015 à 14h50
Peu importe le nombre. Les marocains ont toujours eu de l'estime pour les causes justes surtout pour des frères. Là dessus on peut discuter sur des détails mais pas sur le fond. Que tous tous les chouhadas reçoivent la miséricorde de Dieu. Ce qui es reproché aux frères algériens c'est après une politique sentie comme hostile à son voisin. Et pas toujours justifiée.

Arafat était un grand homme. Il a prononcé cette belle phrase que tu rappelles. Force de constater que 50 ans après Israël et les colons sont plus forts que jamais malheureusement. J'ai une explication c'est qu'on n'affronte pas le temps présent comme il faut. Mohamed 5 avait dit à l'indépendance que le petit combat (l'indépendance) a été gagnée mais le grand combat (l'avenir) nous attendait. Une phrase lourde de sens aujourd'hui car les arabes n'ont pas gagné, à des degrés divers, ce second combat, et ce nulle part.
Terminé
Auteur : FATEM95
Date : le 24 mai 2015 à 14h36
ça mène à rien. Le sujet n’était pas le Maroc mais on est habitué à la médiocrité des échanges maintenant. Je n'ai pas même pas lu ton délire. Bon dimanche.
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