Les 3 et 4 septembre prochain, aura lieu à Genève, un rassemblement de plusieurs pays avec le Conseil des Droits de l’enfant (CDE) de l’ONU. La délégation marocaine sera conduite par Bassima Hakkaoui, ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et du Développement Social, et Mahjoub El Hiba, Délégué interministériel des Droits de l’Homme (DIDH).
L’équipe qui représentera le Maroc devra être armée de réponses vu l'évolution lente de cette question dans le pays. Depuis la ratification de la Convention internationale des Droits de l'Enfant (CIDE) en 1993, le Maroc a prit du retard. En effet, malgré quelques petites avancées menées par des associations locales ou nationales, il reste beaucoup à faire pour redonner leurs droits aux enfants et plus spécifiquement aux petites filles.
Etre enfant au Maroc : le cas des "petites bonnes"
Problèmes de santé fréquents, scolarité au point mort, mariage précoce, travail des enfants, enfants nés hors mariage, violences de toutes sortes, etc... autant de maux qui n'ont pas encore été réslus malgré les efforts de sensibilisation par la société civile.
Depuis 2005, le gouvernement promet un projet de loi concernant l'encadrement des employés de maison : un contrat établi selon la loi, un jour de repos par semaine et un repos annuel payé. Le texte adopté en juin 2013 par le Conseil du gouvernement, n’est pas encore appliqué. Des petites filles sont encore obligées de travailler comme "petites bonnes" en ville pour des salaires misérables et dans des conditios déplorables. Les moins chanceuses doivent en plus subir les violences voire les viols de leur "employeurs".