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Maroc/Algérie : Un officier de l’armée algérienne aurait demandé asile politique à Rabat

En pleine crise diplomatique entre l’Algérie et le Maroc, voilà qu’un officier de l’armée du voisin de l’Est aurait décidé de franchir la frontière et demander asile politique au royaume. En cas de confirmation de cette information, le cas de ce militaire présumé rejoindrait ceux de Houari Boumediene et Mohamed Boudiaf qui avaient choisi, à un moment de leurs vies, mais dans d'autres circonstances, de trouver refuge au royaume.

Publié
Abdelaziz Bouteflika avec l'armée algérienne / Archives - DR
Temps de lecture: 2'

Un militaire de l’armée algérienne aurait-il demandé l’asile politique au Maroc ? Le quotidien arabophone Al Akhbar répond par l’affirmative. Dans son édition d’aujourd’hui, le journal soutient qu’un officier aurait fui son pays pour rejoindre le royaume. La cause de cette défection, selon la même source, serait de condamner la «situation critique des droits de l’Homme» qui prévaut chez le voisin du l’Est.

Al Khabar ajoute également, «la détérioration du pouvoir d’achat des Algériens» pour justifier le geste du militaire. Pour le moment, les médias algériens n’ont pas encore commenté cette information. Il est en de même pour le gouvernement ou la coupole militaire. Silence radio donc, mais les prochaines heures pourraient annoncer une salve de réactions.

Boumediene et Boudiaf avaient aussi trouvé refuge au Maroc

En cas de confirmation de cette information, l’initiative de cet officier ne serait pas une première. Bien avant lui, des figures de proue de la révolution algérienne ont trouvé refuge au Maroc, et ce pendant de longues années. A commencer par Houari Boumediene, encore jeune cadre de l’armée du FLN à l'époque. Vers la fin des années cinquante, une dispute éclatait entre le futur président de l’Algérie indépendante et son supérieur hiérarchique, un certain Abdelhafid Boussouf, considéré comme le premier chef des services secrets locaux. Craignant d’être assassiné, Boumediene se réfugie au Maroc, précisément à Casablanca. 

Au lendemain de l’indépendance de l’Algérie, Mohamed Boudiaf, pourtant membre fondateur du FLN (Front de libération nationale) est contraint de quitter son pays et de s’exiler pendant plus de 28 ans au Maroc. Ce n’est qu’après le coup d’Etat, déguisé en «démission» de Chadli Benjedid, fin 1991, que le Conseil supérieur de l’Etat jeta son dévolu sur cette figure de la lutte pour l’indépendance qui menait une vie paisible d’homme d’affaire dans la ville de Kenitra, en vue de prendre les rênes du pays. Une expérience qui a vite tourné au vinaigre. En cinq mois et demi, Mohamed Boudiaf a complétement déçu ceux qui l’ont logé au palais d’Al Mouradia. Le 29 juin 1992, il sera assassiné par un de ses gardes de corps.

Le Maroc a toujours été une terre d'exile pour les réfugiés politiques Algériens
Auteur : Noproblemo
Date : le 30 novembre 2013 à 10h42
On en sait un peu plus sur cette officier. Le magazine 360 à dévoiler ses motivations.
Kiosque360. Il a fait des révélations crues aux enquêteurs marocains allant de l'infidélité de sa femme prise en flagrant délit d'adultère avec un responsable algérien jusqu'à ses déboires avec le chef de l'Etat en passant par le polisario et l'armée.

Sous le titre "Al Akhbar publie en exclusivité les détails sur l'officier algérien qui a demandé l'asile politique au Maroc", Al Akhbar daté du 28 novembre, qui cite des sources anonymes, affirme que cet homme, dénommé "Farkhatou Cheikh, a été arrêté vendredi au Maroc au point d'entrée de la ville d'Oujda, en provenance de la station balnéaire Saïdia". "Il a fait des révélations crues aux enquêteurs marocains allant de l'infidélité de sa femme prise en flagrant délit d'adultère avec un responsable algérien détaché à la présidence jusqu'à ses déboires avec le chef de l'Etat en passant par le polisario et l'armée", rapporte le journal.

Selon le quotidien, "il s'est présenté à la police sous une fausse identité avant de dire qu'il était un officier de la garde républicaine algérienne ayant fui l'Algérie pour demander l'asile politique au Maroc". Farkhatou Cheikh a livré aux enquêteurs marocains son parcours professionnel allant de "la fin de ses études à l'école de formation de la gendarmerie d'où il était sorti avec le grade de sous-lieutenant, jusqu'à sa nomination à la tête du département des archives nationales en 2012". Entre temps, il avait été promu, selon le quotidien, au grade de "colonel de l'armée en 2008 avec sa nomination comme responsable sécuritaire de la salle officielle réservée aux VIP à l'aéroport international Houari Boumediene".

Victime de mesures abusives

Sur les motifs de sa défection et toujours selon les indiscrétions du journal, l'homme a raconté que "l'infidélité de son épouse qu'il a découverte en flagrant délit d'adultère avec un cadre du ministère des Affaires étrangères affecté au palais présidentiel en est une des causes". "Mon épouse a été exploitée pour piéger ce responsable. Nous avons divorcé en 2012. J'ai par la suite continué à subir des pressions et des mesures abusives de la part des services de sécurité de la présidence et du renseignement", a-t-il révélé, toujours selon le journal. "Cette injustice m'a poussé à haïr l'Etat algérien et à penser à fuir au Maroc, chose que j'ai faite via la frontière terrestre où j'ai dissimulé mes vrais papiers", rapporte encore Al Akhbar.

A propos de l'armée algérienne et de ses relations avec le polisario, le transfuge a indiqué, selon ce journal, que la plupart des "points de l'armée algérienne forment en permanence des groupes du polisario en matière d'aviation et d'artillerie avant qu'ils ne regagnent leurs bases". Selon Farkhatou Cheikh, les membres du polisario jouissent "d'un statut privilégié de la part de l'armée algérienne". Mohamed Abdelaziz, chef du polisario, effectue fréquemment des déplacements à Alger où il atterrit à chaque fois à l'aéroport militaire", a ajouté le journal, citant Cheikh. Ce dernier a fait en outre état de la "situation déplorable des casernes et de la grogne des militaires qui se plaignent du manque de logement et de l'insuffisance de la couverture médicale".

"Les officiers supérieurs nous répètent de nous préparer, vu la détérioration des relations avec le Maroc". "Les vrais patrons du pouvoir sont Mohamed Taoufik, des renseignements militaires, le caid Salah, chef d'Etat-major, et le vice ministre de la défense", dit encore le transfuge cité par le quotidien. Au Sujet du président, l'officier algérien a affirmé que ce "dernier vit dans sa résidence familiale d'Alger en compagnie de sa soeur qui prend soin de lui" après sa maladie, a-t- il conclu. Le transfuge algérien a été présenté au parquet qui l'a écroué à la prison d'Oujda sous l'accusation d'immigration clandestine. Son procès débute ce vendredi.

Les révélations de cet officier algérien, si elles s'avéraient vraies, confirmeraient le degré et la gravité de la haine que vouent certains responsables algériens au Maroc. Mercredi, le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane a tendu une nouvelle fois la main à l'Algérie. "Les Algériens sont nos frères de toujours mais, sur d'autres plans (référence au sahara marocain), nous ne sommes pas d'accord", a-t-il en effet déclaré à l'attention de ces dirigeants.
@dzkiller
Auteur : imtiyaz
Date : le 29 novembre 2013 à 20h51
Ce n'est pas tous les algériens immigrés
Ce n'est pas non plus tous les algériens qui crèvent de faim
Ne prends pas ton cas pour une généralité

Il y a énormément d’algériens qui se sont payés des somptueuses villas au Maroc
et il vivent respectés mieux que chez eux.

Pas comme comme tu penses. révise ta vie,
Sors un peu de la banlieue
Dernière modification le 29/11/2013 20:53
...
Auteur : dzkiller
Date : le 29 novembre 2013 à 19h17
sarafanxxl : Non mais tu ne comprends donc rien ...

La blague est qu'un mec demande l'asile au maroc !

bien sur qu'il demande à l'espagne cela devient un peu plus sérieux ! j'espère que maintenant tu vois ou je veux en venir !
@hamamaoukili
Auteur : charmeur de serpent
Date : le 28 novembre 2013 à 20h35
Vous avez oublié la partie du proverbe qui parle de celui qui sait rien et qui se prend pour quelqu'un qui sait tout, c'est ce qu'on appelle au Maroc BOU3AROUF ou tout simplement hamamaoukili.
hamamaoukili
Auteur : berhoc
Date : le 28 novembre 2013 à 18h55
Je m'en fous de ton proverbe et de ta philo, je souhaite juste souhaiter la bienvenue à toute personne qui choisit le Maroc et je ne vois pas en quoi cela puisse te concerner. Je n'ai pas envie qu'on perd notre temps et ne sois pas ridicule, t'es pas obligé que les autres suivent ton raisonnement pour que tu sois à l'aise sinon tu passes à l'agressivité et l'attaque personnelle des autres pour apaiser tes complexes ! Va voir un psy avant de penser à échanger un avis avec les autres.
Dernière modification le 28/11/2013 19:04
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