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Un Zaki: un Cas qui donne a reflechir.
6 février 2004 16:48
Zaki tient la vedette, il est le sujet de toutes les conversations. Ses résultats remplissent de fierté les Marocains, alors que les autres domaines, politique ou culturel, leur donnent peu de plaisir. Principal commentaire: un Marocain peut bien faire au plan international, mieux que les étrangers payés des fortunes qui l'ont précédé. C'est vrai, et le cas Zaki, même à ce stade de la CAN, donne à réfléchir, au-delà du football. D'ailleurs, les entraîneurs fascinent les industriels, la dernière mode en management étant le coaching.
Baddou Zaki a réussi, parce que c'est d'abord un “homme de terrain”. Il a passé des années sur le gazon, au poste de goal, ce qui garantit la meilleure longévité, et la meilleure observation, de ses amis défenseurs, et de ses ennemis buteurs. Combien de cadres, de dirigeants d'entreprise et d'administration connaissent le terrain de leur activité, les opérations des employés qu'ils dirigent? Bien sûr, diriger et entraîner, c'est plus que des tâches, c'est un art en soi. C'est transmettre un savoir-faire, planifier des stratégies collectives ou des contre-attaques, motiver… Zaki a réussi à le faire. Combien parmi nous ne gèrent que par l'indifférence aux “équipes”, la réprimande?
La différence entre les coachs de football, ou de gestion, est donc dans la manière et pas dans l'origine, marocaine ou étrangère. C'est surtout la compétence de niveau international qui compte. Zaki fut capitaine du onze national en son temps, et du club de Majorque où il coachait… des Espagnols. Puis, il a investi de sa poche dans une formation d'entraîneur en Angleterre.
Reste la suite de la CAN, ce dimanche; un match contre l'Algérie, chargé d'émotions extrasportives. La passion et l'enjeu politique sont une pression contre la raison des grands managers et des grands coachs. Peut-être Zaki aurait préféré le puissant Cameroun…

Source: www.leconomiste.com
y
6 février 2004 21:30
Bonsoir,

Le problème quand on recrute des entraineurs étrangers qui donnent leurs directives dans une langue qui n'est pas parlée par les marocains, donc en plus de payer l'entraineur, il faut payer le traducteur.



Message edité (06-02-04 22:16)
al kalam min fedda ama soukout fa min dahab
 
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