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Le Yabi Café
23 avril 2020 23:02
Rien de tel que la tristesse pour mettre en lumière le bonheur smiling smiley
Citation
Jade* a écrit:
Heureusement qu'on est censés parler de bonheur grinning smiley
*
24 avril 2020 09:08
Salam,

Tu soulèves encore une autre question entre philosophie et métaphysique, sur le sens des dualités ...

Pourquoi Dieu aurait créé tout et son contraire ? ...


Citation
Muslim Magnet a écrit:
Rien de tel que la tristesse pour mettre en lumière le bonheur smiling smiley
24 avril 2020 11:58
Wa alaiki salam,

En effet il y a de quoi méditer sur la dualité.
Mais dans la vie, il est urgent de provoquer son bonheur car le temps passe vite. Pour ce faire chacun a sans doute ses propres recettes et la première consiste à relativiser pour se rendre compte que pouvoir poster un simple message ici induit déjà une certaine condition dont beaucoup ne disposent pas. Le bonheur et le malheur sont très relatifs en réalité et c’est sans doute la perception que l’on s’efforce d’adopter qui est déterminante dans le bien être intérieur.

Pour la spiritualité, s’attacher aux bonnes actions modestes mais régulières. Elles permettent de maintenir la foi au minimum. Cela est d’ailleurs une recommandation de notre messager (as).

Pour la vie mondaine, je rebondis sur ton texte. Le matériel est accessoire, il a une utilité attestée mais n’est pas une source de bonheur en soi. Placer l’acquisition des biens en but ultime de cette vie représente une erreur magistrale.

Nous ne pouvons faire abstraction de notre condition humaine intrinsèquement faible. On profite alors de cette vie et de son côté matériel selon un code, une loi, c’est notre religion.
Je pense que les petits plaisirs du quotidien peuvent constituer une source durable de bonheur.
Les interactions sociales positives sont déterminantes dans cette quête car nous sommes des êtres sociaux qui interagissent en permanence avec nos semblables.
*
24 avril 2020 12:28
Bon au moins une chose est sûre ce n'est pas dans la dualité que tu trouves ton bonheur grinning smiley quoique ... c'est en puisant dans la tristesse que tu mets en exergue le bonheur. Il est donc urgent de provoquer quelques larmes pour se sentir heureux ...

Honneur aux dames je tape en premier whistling smiley

La vie est une longue corde, à nous de savoir la traverser aussi élégamment que des funambules.


Citation
Muslim Magnet a écrit:
Wa alaiki salam,

En effet il y a de quoi méditer sur la dualité.
Mais dans la vie, il est urgent de provoquer son bonheur car le temps passe vite. Pour ce faire chacun a sans doute ses propres recettes et la première consiste à relativiser pour se rendre compte que pouvoir poster un simple message ici induit déjà une certaine condition dont beaucoup ne disposent pas. Le bonheur et le malheur sont très relatifs en réalité et c’est sans doute la perception que l’on s’efforce d’adopter qui est déterminante dans le bien être intérieur.

Pour la spiritualité, s’attacher aux bonnes actions modestes mais régulières. Elles permettent de maintenir la foi au minimum. Cela est d’ailleurs une recommandation de notre messager (as).

Pour la vie mondaine, je rebondis sur ton texte. Le matériel est accessoire, il a une utilité attestée mais n’est pas une source de bonheur en soi. Placer l’acquisition des biens en but ultime de cette vie représente une erreur magistrale.

Nous ne pouvons faire abstraction de notre condition humaine intrinsèquement faible. On profite alors de cette vie et de son côté matériel selon un code, une loi, c’est notre religion.
Je pense que les petits plaisirs du quotidien peuvent constituer une source durable de bonheur.
Les interactions sociales positives sont déterminantes dans cette quête car nous sommes des êtres sociaux qui interagissent en permanence avec nos semblables.
A
24 avril 2020 14:05
J'étais dans le quartier, il y régnait une drôle d'ambiance. Pourquoi étais-je ici et pourquoi devais-je subir cela ?

Après une énième partie de cache-cache avec les filles du 3ème bloc, je pris conscience qu'il fallait rentrer et que j'étais, de nouveau, absolument en retard, je réclamais alors une dernière partie, en guise d'adieu. Je me mis à observer autour. Un vertige s'est emparé de moi.

Demain ça ira mieux, demain tout ira bien. C'est ce que je me disais.

C'est à partir de ce jour-là, que je compris une chose essentielle. Elle ne cessa de me suivre, de m'accompagner, de m'aider et de m'encourager. Jusqu'à en faire de magnifiques rêves.

Je ressentais douloureusement ce vide, mais je resentais aussi en même temps quelque chose qui se remplissait par ailleurs. Comme un sablier qui se vide par le haut et se remplit peu à peu de l'autre côté.

Pour le bonheur, je fais partie de celles et ceux qui ont essayé de le provoquer, qui ont cru le trouver et qui ont même ressenti l'immense privilège de ne pas le mériter plus que les autres...

Mais ce n'était en réalité qu'une pauvre façade, une comédie, un semblant de bonheur qui en fait n'en était pas vraiment un. Comme un objet qu'on force à placer dans un endroit mais qui n'est pas vraiment à sa place. A première vue, il semble être là où il faut, mais ce que l'on constate est qu'il y manque cruellement l'harmonie. Jusqu'au moment où tout se découd, comme un vieux pull en laine que l'on gardait précieusement au placard en souvenir et qu'on décidait de réenfiler jour et nuit. A force de l'user, il n'en reste plus rien. Alors je me raccrochais à cette voix d'enfant qui me soufflait "demain, ça ira mieux, demain tout ira bien".
Un curieux mélange d'optimisme et d'audace.

Le bonheur est ce que l'on croit avoir gagné, et le malheur est de se rendre compte qu'un funeste jour, on l'a perdu de vue. On fait tout son possible pour le retrouver, mais cela n'est plus faisable. Le coeur et la raison s'affrontent alors dans un combat acharné, sanglant, impitoyable. Mon audace aura eu raison de moi, c'est pourtant moi qui ai ouvert la boîte de pandore de ma propre déconvenue. Le coeur vide, asséché et étrangement, paradoxalement, satisfait, commande maintenant mon corps tout entier. Ne devais-je finalement pas me contenter de ce reste de bougie qui m'éclairait, plutôt que de vouloir à tout prix me construire une superbe et magnifique lanterne? Il me venait souvent à regretter ce bout de bougie que je trouvais tant ridicule...

J'ai toujours pensé que le bonheur c'est la foi qui entre, s'installe et inonde le corps et l'esprit. Mais contrairement à ce que je croyais, la foi n'est pas quelque chose que l'on peut commander et que l'on possède par la force de son optimisme et de son audace.

Je me positionnais soudain comme quelqu'un qui n'avait pas trouvé la solution à une équation de mathématiques compliquée. J'avais eu l'idée de changer l'énoncé, mais je ne le pouvais pas car cela aurait voulu dire que j'acceptais de tricher...

Puis il arrive de ces choses dans la vie que l'on espère plus et auxquels on ne pensait pas. Il arrive que les fleurs du désert se mettent à éclore au milieu de la sécheresse et de l'aridité.

Le bonheur n'est pas de croire avoir trouver, mais de retrouver et ressentir de nouveau et encore plus intensément, sincèrement, modestement, quelque chose que l'on croyait avoir perdu à tout jamais.

Ramadan Moubarak



Modifié 2 fois. Dernière modification le 24/04/20 14:08 par Ahwal*.
24 avril 2020 14:14
C’est en méditant les récits malheureux que l’on mesure la préciosité du bonheur.
Mais attention au bonheur qui devient source d’ennui, qui attire nombre d’amis alors que le malheur ne compte que de modestes compagnons de fortune...
Citation
Jade* a écrit:
Bon au moins une chose est sûre ce n'est pas dans la dualité que tu trouves ton bonheur grinning smiley quoique ... c'est en puisant dans la tristesse que tu mets en exergue le bonheur. Il est donc urgent de provoquer quelques larmes pour se sentir heureux ...

Honneur aux dames je tape en premier whistling smiley

La vie est une longue corde, à nous de savoir la traverser aussi élégamment que des funambules.
B
24 avril 2020 15:57
Un beau texte ...
Une équation mathématique complexe pouvant être résolue par la méthode de la variation des constantes et non de l'énoncé comme par la méthode des approximations successives.

Qu'est le bonheur, du point de vue étymologique heur ou bonne fortune, bonheur, chance, état de pleine satisfaction ... rien de nouveau, si ce n'est le terme état induisant une pleine conscience. Une conscience libre et libérée, vidée des tourments du quotidien, des contraintes, des obligations de quelque nature qu'elles soient pour focaliser le regard,et apprécier la vie en l'embrassant dans ce qu'elle a de meilleur, de satisfaisant.

La drogue du bonheur ...::In love

Les drogues de l'oubli, addictives et planantes des camés témoignent d'une libération planante en trompe crétins souvent en fuite du malheur, de la tristesse.

Des considérations qui nous ramènent à la conscience libre et une perception aiguë exacerbée de la beauté de la nature, des âmes, des sciences, des arts, de la portée des chefs-d’œuvre, des sons d'une guitare ou d'un violon, d'une voix, d'une chanson, des parfums, tous les sens en éveil, pour immortaliser l'instant en un souvenir heureux. Le bonheur réside dans la pleine conscience de ce qui nous entoure et qui alimente notre contentement, comme il siège dans la simplicité, des détails semblant futiles, des attentions, des soins de l'autre.

C'est l'autre regard sur la vie, pleinement conscient, un regard d'enfant émerveillé par un rien, curieux, avide. Un regard libre sans ces œillères que le quotidien lui fait porter. Un regard plein de vie et d'intelligence, étincelant qui ne saurait accepter d'être terne, morne, triste ...

Un regard sublimant le banal, le revêtant de sens et d'essence, transcendant les contingences pour basculer d'observateur à acteur semant en retour le bonheur.

Le bonheur est à portée de main, pour peu de faire l'effort de le rechercher.

Un regard plein d'espoir de volonté de changer cette vision atone du monde, loin du rêve pour libérer l'action de transformation menant à l’accomplissement, à la paix, à la sérénité, à une vie riche et enrichissante.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 24/04/20 16:09 par Scanner.
24 avril 2020 16:36
Salam, Le sujet est Intéressant, Pour vous relancez un peu sur la quête du bonheur ..

Qu est ce qui pourrait faire barrage au bonheur selon vous ?

À vos plumes Ill
24 avril 2020 18:06
Le sourire d'un enfant pour l'instant innocent,
Son visage irradié d'une lumière parfaite,
Ses parents amoureux le regardent tendrement,
Et rient aux éclats quand les coeurs sont en fête,

La souffrance sublimée dans les mots du poète,
Tiraillé par la perte de sa bien aimée,
Il en trouve de la joie dans les recoins de sa tête,
En se remémorant tous ses instants passés,

Les oiseaux qui chantent, les belles fleurs fanées,
Les parfums transcendants, les senteurs irréelles,
Toute la beauté du monde me laisse à espérer,
La beauté plus grande encore du paradis éternel.


J'ai commencé sur le thème du bonheur et puis c'est parti dans tous les sens. Ça n'a ni queue ni tête ptdr

En tout cas merci à vous, ça fait du bien de vous lire, vous avez de très belles plumes ! Bon Ramadan à tous !
L
27 avril 2020 20:02
J'ai marché longtemps en pensant à toi...
J'ai sondé mon cœur, j'y trouvé autant de larmes que de joie...
Et j'ignore pourquoi les larmes l'ont emporté...
J'ai marché, encore, traversé des forêts, des champs baignés de lumière,
J'ai voulu atteindre le soleil se couchant sur le lit de la rivière...
Et j'ai sondé mon âme...
Je l'ai trouvée blottie à la cime des grands arbres,
Esseulée, et trop fragile pour se confronter au monde,
Mais tellement amoureuse de l'Amour et des vastes horizons...
J'ai voulu te rejoindre mais tu n'étais pas là,
Mon cœur s'est enserré, les larmes l'ont emporté,
Et le cri dans ma gorge est resté muet.
Et il y avait ces oiseaux qui dessinent de grands cercles dans le bleu de l'azur,
Leurs cris m'ont transpercée de toute part, m'ont appelée,
Alors, mon âme, heureuse s'en est allée les retrouver,
Et aujourd'hui encore elle danse, et danse tout là haut,
Au-dessus du monde...
P
27 avril 2020 21:51
Ton poème est très beau ma chère Louve.
Citation
La Loba* a écrit:
J'ai marché longtemps en pensant à toi...
J'ai sondé mon cœur, j'y trouvé autant de larmes que de joie...
Et j'ignore pourquoi les larmes l'ont emporté...
J'ai marché, encore, traversé des forêts, des champs baignés de lumière,
J'ai voulu atteindre le soleil se couchant sur le lit de la rivière...
Et j'ai sondé mon âme...
Je l'ai trouvée blottie à la cime des grands arbres,
Esseulée, et trop fragile pour se confronter au monde,
Mais tellement amoureuse de l'Amour et des vastes horizons...
J'ai voulu te rejoindre mais tu n'étais pas là,
Mon cœur s'est enserré, les larmes l'ont emporté,
Et le cri dans ma gorge est resté muet.
Et il y avait ces oiseaux qui dessinent de grands cercles dans le bleu de l'azur,
Leurs cris m'ont transpercée de toute part, m'ont appelée,
Alors, mon âme, heureuse s'en est allée les retrouver,
Et aujourd'hui encore elle danse, et danse tout là haut,
Au-dessus du monde...
L
27 avril 2020 22:17
Merci yawning smiley
Citation
Pensée sauvage a écrit:
Ton poème est très beau ma chère Louve.
L
29 avril 2020 22:24

Le dragon intersidéral


Il y a longtemps, très très longtemps de cela, au tout début de la création de l'univers, dans un infime instant de la toute première seconde qui succéda au déclenchement du tout début du tout, une guerre sans merci éclata ! Une lutte impitoyable entre la matière et l'anti-matière. Véritable bataille entre l'obscurité et la lumière, redoutable combat entre l'être et le non-être ! On dit aussi qu'il s'en est fallu de peu pour que de ce combat ne ressorte nul vainqueur, pour que plus rien n'existe, pour que l'existence ne retourne à son ultime état de non-existence.
Mais le procès de l'univers était en cours, et, dès lors, rien ne pouvait plus l'arrêter. Car la force démesurée qui avait été la cause de cette incroyable explosion de réalité n'aurait pu souffrir l'échec, n'aurait pu admettre le retour au point zéro. Parce que l'espace et le temps étaient en cours, parce que cela ne pouvait plus s'arrêter, parce qu'il fallait bien qu'il y ait quelque chose à porter, quelque chose à vivre peut-être.
Ainsi, de cet affrontement terrible, quelques atomes subsistèrent, quantité infinitésimale de matière ! Et parmi elle, une graine, une seule, minuscule, invisible, insoupçonnable.
Ainsi, le procès de l'univers put continuer son incroyable développement. Et dans l'espace infini qui sans cesse se déployait et se déploie encore aujourd'hui, la graine, minuscule, infinitésimale, luminescente, errait entre toutes les particules de matière errant elles-même dans l’immensité naissante.

De cette graine, bien avant la création de la terre, bien avant l'avènement de l'humanité, bien avant même que ne fut la lumière, naquit Kawkab, le magnifique dragon intersidéral...

Tout en longueur et tout en couleur,
Large gueule et dents pointues,
Deux cornes surplombant son crâne massif
De grands yeux doux et tristes...
Ondulant son long corps céleste entre les astres...
Recouvert d'écailles aux milles couleurs,
Bleu émeraude et bleu de nuit sur toute sa longueur,
Et sur l'arête dorsale vert de jade parsemé de lumière...
De belles et longues plumes rouges et or, flamboyantes,
Et d'un bleu profond les larges plumes de sa queue florissante...
Accrochées à son dos, quatre ailes le suspendent aux étoiles,
Et à son ventre quatre pattes couvertes d'un beau et coloré plumage
Et dont les cinq doigts crochus rappellent les serres de l'aigle !
C'est lui, c'est le dragon,
C'est Kawkab, le magnifique, le majestueux dragon intersidéral.
Entre les étoiles, entre les planètes, il vole, il ondule, il sillonne, il cherche...

Ainsi, l'univers en formation vit sillonner en lui ce superbe dragon dont la lumière se répandait d'étoiles naissantes en étoiles flamboyantes. Kawkab accomplissait son destin, inexorablement, parcourant des années lumières de galaxies, dans la perfection de Son dessein, de Son éternité, allumait les étoiles, pour la postérité...


?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/04/20 22:29 par La Loba*.
B
29 avril 2020 23:01
Mystérieuse louve à la crinière de jade vert, elle ondule avec les mots, hurlant à la pleine lune, pour charmer Kawkab, ce dragon qui allume les feux de l'amour, faisant scintiller aux fond des yeux la couleur des charmes et des quarks en étoiles aux mille feux. mille lumières, celles de l'être conscient des ténèbres de l'inconscient, du non-être paradoxalement vivant, sans conscience du temps.

Un texte sidérant ... Une réflexion une représentation allégorique, mythique, d'un process de transformation du point zéro, du big bang à cet univers que nous côtoyons sans vraiment le connaitre ...

Citation
La Loba* a écrit:

Le dragon intersidéral


Il y a longtemps, très très longtemps de cela, au tout début de la création de l'univers, dans un infime instant de la toute première seconde qui succéda au déclenchement du tout début du tout, une guerre sans merci éclata ! Une lutte impitoyable entre la matière et l'anti-matière. Véritable bataille entre l'obscurité et la lumière, redoutable combat entre l'être et le non-être ! On dit aussi qu'il s'en est fallu de peu pour que de ce combat ne ressorte nul vainqueur, pour que plus rien n'existe, pour que l'existence ne retourne à son ultime état de non-existence.
Mais le procès de l'univers était en cours, et, dès lors, rien ne pouvait plus l'arrêter. Car la force démesurée qui avait été la cause de cette incroyable explosion de réalité n'aurait pu souffrir l'échec, n'aurait pu admettre le retour au point zéro. Parce que l'espace et le temps étaient en cours, parce que cela ne pouvait plus s'arrêter, parce qu'il fallait bien qu'il y ait quelque chose à porter, quelque chose à vivre peut-être.
Ainsi, de cet affrontement terrible, quelques atomes subsistèrent, quantité infinitésimale de matière ! Et parmi elle, une graine, une seule, minuscule, invisible, insoupçonnable.
Ainsi, le procès de l'univers put continuer son incroyable développement. Et dans l'espace infini qui sans cesse se déployait et se déploie encore aujourd'hui, la graine, minuscule, infinitésimale, luminescente, errait entre toutes les particules de matière errant elles-même dans l’immensité naissante.

De cette graine, bien avant la création de la terre, bien avant l'avènement de l'humanité, bien avant même que ne fut la lumière, naquit Kawkab, le magnifique dragon intersidéral...

Tout en longueur et tout en couleur,
Large gueule et dents pointues,
Deux cornes surplombant son crâne massif
De grands yeux doux et tristes...
Ondulant son long corps céleste entre les astres...
Recouvert d'écailles aux milles couleurs,
Bleu émeraude et bleu de nuit sur toute sa longueur,
Et sur l'arête dorsale vert de jade parsemé de lumière...
De belles et longues plumes rouges et or, flamboyantes,
Et d'un bleu profond les larges plumes de sa queue florissante...
Accrochées à son dos, quatre ailes le suspendent aux étoiles,
Et à son ventre quatre pattes couvertes d'un beau et coloré plumage
Et dont les cinq doigts crochus rappellent les serres de l'aigle !
C'est lui, c'est le dragon,
C'est Kawkab, le magnifique, le majestueux dragon intersidéral.
Entre les étoiles, entre les planètes, il vole, il ondule, il sillonne, il cherche...

Ainsi, l'univers en formation vit sillonner en lui ce superbe dragon dont la lumière se répandait d'étoiles naissantes en étoiles flamboyantes. Kawkab accomplissait son destin, inexorablement, parcourant des années lumières de galaxies, dans la perfection de Son dessein, de Son éternité, allumait les étoiles, pour la postérité...


?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/04/20 23:12 par Scanner.
L
29 avril 2020 23:04
yawning smiley
Citation
Scanner a écrit:
Mystérieuse louve à la crinière de jade vert, elle ondule avec les mots, hurlant à la pleine lune, pour charmer Kawkab, ce dragon qui allume les feux de l'amour, faisant scintiller aux fond des yeux la couleur des charmes et des quarks en étoiles aux mille feux. mille lumières, celle de l'être conscient des ténèbres de l'inconscient, du non-être paradoxalement vivant, sans conscience du temps.

Un texte sidérant ... Une réflexion une représentation allégorique, mythique, d'un process de transformation du point zéro, du big bang à cet univers que nous côtoyons sans vraiment le connaitre ...
S
29 avril 2020 23:37
Oh
3la slamtek Loba *
yawning smiley
Ramadan Karim
Tu es de retour ?

Un Dragon intersidéral ptdr
Il s en passe des choses par ici....
Je vais donc prendre le temps de vous lire
(Un peu plus tard.)
Vous faites bande à part angry smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/04/20 23:38 par *Mia*.
L
29 avril 2020 23:57
Je reste dans l'ombre de la forêt enchantée confused smiley

Bon ramadan à toi aussi amiga Mia yawning smiley

Te moque pas de mon dragon angry smiley, il est né d'un cauchemar de ma fille ptdr
Citation
*Mia* a écrit:
Oh
3la slamtek Loba *
yawning smiley
Ramadan Karim
Tu es de retour ?

Un Dragon intersidéral ptdr
Il s en passe des choses par ici....
Je vais donc prendre le temps de vous lire
(Un peu plus tard.)
Vous faites bande à part angry smiley
S
30 avril 2020 00:05
Amin


Elle avait un certain charme cette forêt enchantée
J aimais bien me balader par là-bas au cas où un loup serait dans les parages et à la dérive ptdr

ptdr
Ah si c est le cauchemar de ta ptite poupée je m incline, meskina.




Citation
La Loba* a écrit:
Je reste dans l'ombre de la forêt enchantée confused smiley

Bon ramadan à toi aussi amiga Mia yawning smiley

Te moque pas de mon dragon angry smiley, il est né d'un cauchemar de ma fille ptdr



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/04/20 00:06 par *Mia*.
B
30 avril 2020 01:05
Un petit chaperon rouge en goguette ...

C'est au loup de craindre une sauvage rencontre ptdr
Citation
*Mia* a écrit:
Amin


Elle avait un certain charme cette forêt enchantée
J aimais bien me balader par là-bas au cas où un loup serait dans les parages et à la dérive ptdr

ptdr
Ah si c est le cauchemar de ta ptite poupée je m incline, meskina.
30 avril 2020 14:04
J'khemmem depuis des jours pour te pondre quelques vers,
Ton site s'amuse à charcuter ma poésie,
Des vers à treize syllabes? Quelle herésie !
Tu t'en contenteras bien Muslimapollinaire.

Khoroto vert a l'inspiration flamboyante,
Ces règles obsolètes il n'en a rien à faire,
Elles ne conviennent pas à sa prose épatante,
Il te les laisse donc MuslimajacquesPrévert.

Bien cordialement, Khoroto roi des zozos







P.S.
 
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