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Citronnus a écrit:
Salam
Chacun a ses limites. On peut supporter bien des choses, mais on ne peut pas TOUT supporter. Et on a le DROIT de ne plus VOULOIR supporter.
Ainsi, quand on est face à une personne qui s'enfonce, si on arrive soi-même à un point de non-retour, on a le droit de se retirer. Faire appel aux services compétents pour mise en danger d'une personne et prendre de la distance. Laisser faire les autres.
Après, c'est une démarche très difficile. En ce moment, je me pose la question de faire de même avec mes parents. Ce n'est pas simple.
En d'autres termes, on a le choix entre :
- supporter la situation et faire avec
- faire un signalement pour mise en danger de l'autre vis à vis de lui-même et là, va falloir se débrouiller avec les services sociaux, voire pire et ça risque de prendre des mois d'enquêtes à devoir se justifier en long en large et en travers. Bref, un moment pas joyeux du tout.
- fuir la situation. On laisse tomber l'autre et on s'en éloigne. Et adviendra ce qui adviendra. Voire aussi faire un signalement, mais de loin.
Bref, je me rends compte qu'on a beau avoir plein de services différents, y'a pas grand monde pour nous aider et si on insiste pas, on n'a rien. Mais faire quelque chose, ce n'est pas sans conséquences fâcheuses non plus derrière. Et pour l'un ... et pour l'autre.
On se demande toujours si on fait bien ou pas. Si on ne fait pas pire que mieux ... C'est très compliqué en réalité.
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Cascade bleue2 a écrit:
C'est égoïste je trouve.
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Citronnus a écrit:
Et ? Tu veux sombrer avec l'autre ? A quoi ça rime ?
Comment veux-tu l'aider si toi aussi tu sombres. Il faut accepter de déléguer parfois.
Personnellement, ça fait des années que je me bagarre avec mes parents pour qu'ils entendent raison et ... rien ne bouge. ça s'empire même. Et là, on en arrive à vivre une situation qui devient inacceptable pour tout le monde. Il va falloir agir.
D'ailleurs, mon père est sous l'emprise également de ma mère qui s'oppose à tout et lui ... il n'a même plus la volonté de s'opposer à elle.
Mes parents ne veulent pas de mon aide, je suis dans l'obligation malgré tout de leur en apporter une. Si elle ne vient pas de moi cette aide, elle viendra d'ailleurs. Ne rien dire, c'est être complice aussi. Et s'il y a un accident, il se passera quoi alors ? Je n'avais pas signalé la chose, donc c'était de la non assistance à personne en danger ? ça peut aller loin cette histoire en réalité !
Ce n'est pas évident de définir les limites de l'acceptable ou pas, surtout que dans ce genre de situations, l'émotionnel prend le dessus aussi, donc on peut amplifier ou au contraire minimiser le problème selon la façon dont on voit les choses.
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Cascade bleue2 a écrit:
on a pas dit de sombrer avec l'autre.
ton mari se bat contre la tristesse,donc tu le quitte et tu l'interne ? sympa.
en ce qui concerne tes parents, c'est différent.
même,tes parents vivent à l'ancienne,si ca leur plaît,laisse les faire.
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Cascade bleue2 a écrit:
Salam ,
Une personne qui perds un être tres proche , qui du coup perds aussi la raison je dirais.
S'enfonce dans la tristesse,la drogue, l'alcool,la violence.
Comment aideriez vous cette personne,qui vous est proche ?
Il faut s'entraider dans les épreuves, encore plus passionnément lorsque c'est entre mari et femme.
Faire la gueule ou des remontrances à chaque faux pas n'aide pas l'autre à aller mieux,mais faire comme si de rien n'était c'est compliqué aussi.
Voir l'autre s'abîmer, c'est pas possible.
Que feriez vous à la place de la personne qui aimerait aider l'autre à aller mieux ?
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