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Ces voix de femmes libres qui fleurissent au Maroc
H
28 janvier 2011 11:09
Elles n'en sont pas à leur première initiative dans l'Hexagone. Fouzia Assouli, présidente de la Ligue des droits des femmes marocaines (LDDF), Zahra Sadik, vice-présidente, et Latifa Lliraqui, présidente de l'École de l'égalité et de la citoyenneté s'échinent depuis plus de 15 ans, dans leur pays d'origine et ici, en France, à informer les femmes sur les dernières avancées du Code de la famille, révisé en 2004 par le Parlement. Leur objectif : « agir pour une réelle égalité entre les hommes et les femmes, et pour une justice sociale », résume Fouzia

Assouli. Cette modernisation législative du Maroc a - notamment - permis de relever l'âge du mariage à 18 ans au lieu de 15, de soumettre la polygamie à l'approbation d'un juge, ou encore d'assurer le partage des biens des deux époux en cas de divorce.

Mais la tradition règne encore en maître dans certaines régions reculées. Et en milieu urbain, les textes sont appliqués avec quelques largesses. C'est pourquoi le combat de Fouzia, Zahra, Latifa et les autres est loin d'être terminé.
En France, la situation est « encore pire »
Parole de militante : « En France c'est encore pire qu'au Maroc », lâche Latifa Lliraqui, responsable de l'École de l'égalité, structure affiliée à la Fédération.

Au fil de leurs voyages, au sein des caravanes pour l'égalité des femmes organisées à Toulouse, Montpellier ou encore Lyon, elles l'ont constaté : « Ici, c'est plus grave parce que les femmes subissent une double discrimination. Ce sont des femmes et en plus elles viennent d'ailleurs. Parfois, elles n'osent pas parler parce qu'elles ont peur de perdre leur carte de séjour », explique Fouzia Assouli. Et Latifa d'enchaîner : « On rencontre des situations que l'on retrouve de moins en moins au Maroc. Chez nous, à travers la presse et l'information, les femmes entendent quand même parler des changements. En France, elles n'ont aucune visibilité. Certaines vivent selon les traditions qui valaient encore au Maroc lorsqu'elles ont immigré ».

À la Maison des potes, Karima Belkacem, médiatrice, fait le même constat. « Nous avons préparé cette rencontre avec des femmes marocaines de Narbonne. Elles ont beaucoup de difficultés liées aux questions de divorce, d'héritage, de pension alimentaire, de naturalisation...»

Autant de questions que ces Narbonnaises ont évoqué lors d'une rencontre confidentielle, hier après-midi, à la Maison des services de Saint-Jean Saint-Pierre.

Autant de réponses que les associations des deux rives de la Méditerranée devront encore démocratiser.
B
28 janvier 2011 12:03
quand meme le niveau de representation feminine au parlement est trés fauible
 
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