Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
ras le voile !
A
7 novembre 2003 23:11
george w bush avait fait récemment une saillie dont il a le secret : « the more progress we make (in iraq), the more we’ll be attacked », en français : « plus nous progressons, plus nous serons attaqués », c’est drôle mais ça résume exactement ces affaires de voiles à répétition : plus on les alimentes et plus nous seront pointés du doigt !

le voile ceci, le voile cela, hallal ? haram ? obligation ? recommandation ? preuves par les aytes ? sunna ? l’accepter à l’école, l’interdire dans les administrations ? l’interdire partout ? l’accepter partout ? pourquoi ? comment ? la différence entre le hijab et le foulard … bla bla bla …. et re bla bla bla ….

je vous avoue que j’en ai personnellement ras le bol de ce fichu …

alors que la chine vient d’envoyer son premier spationaute dans le ciel et que l’inde devient de plus en plus une puissance dans les technologies de l’information ; nous, nous en sommes encore là à ergoter à l’infini sur le pourquoi du comment de l’interdiction de porter un morceau de tissu …

la chine s’est donc enfin éveillée, l’inde aussi ; et nous ? palabres as usual, fierté mal placée, vexations pour des broutilles et gesticulations, rien de nouveau sous le soleil sud méditerranéen. somme-nous condamnés à être anesthésiés jusqu’à la nuit des temps ?

pour finir, merci de ne pas me répondre par : « je suis pour le voile bla bla … », « je suis contre le voile bla bla … » , ni d’orienter le débat vers la sphère religieuse, ce n’est pas le but ! ce que j’espère c’est une discussion sur cette mentalité d’éternels perdants bellicistes, de gens qui regardent leur avenir dans le rétroviseur … et surtout des éléments de réponses : est-ce une fatalité ? est-ce socioculturel ? comment y remédier ?

amicalement,

a
8 novembre 2003 00:03
malheureux de faire ce constat avec toi Amrag. Pire encore lorsque cela provient d'un pays occidental tel que la France. C'est du à quoi ???
à mon avis au manque de culture (même religieuse au sens soufis), de tolérance, d'ouverture d'esprit bref d'éducation (au vrai sens du terme)

Respect & Amour
s
8 novembre 2003 00:08
la question kon doit se poser est: pourkoi des filles de 12 13 ans decident de le mettre alors kil y aa des femmes dans ce monde ki se battent sont mortes car elles ne veulent plus le mettre c'est totalement absurde!il y d'autre moyen de "proteger "la femme
f
8 novembre 2003 00:30
il serait intéressant de voir comment on appréhendera ce sujet dans une 20aines ou une 30aines d'années ! ça sera peut être démodé !!
p
8 novembre 2003 00:52
La réponse à votre - esentielle - question se fait trés loin de tous forum.

Aujourd'hui, j'ai passé trois entretiens tout en participant à ce forum.

Les projets de grande envergure comme ceux que vous avez cités sont hors de notre porté ( Manque de moyens à l'inverse de nombre d'ennemis )

Toutes les puissances sont actuellement - sur l'essentiel - contre le monde arabe ce qui fait que "A l'image du commerce" on ne peut avancer de Neant.

--> La necessite absolue de pouvoir s'integrer dans la nouvelle configuration. Et donc de reviser notre ethique.

-- Le port de Hijab est une perscription formelle du Coran --
a
8 novembre 2003 01:26
Amarg bonsoir. tu as raison d'aller droit au but.
a
8 novembre 2003 16:15
et de nouveau pagnat, tu essaies de dévier le sujet !!!
la fonction du Coran n'est pas de t'indiquer comment et ou mettre le Tarbouche !!! SVP garder à l'esprit le sens essentiel du saint Coran.
tu étais hors sujet

Respect & Amour
p
8 novembre 2003 16:41
-- Le sens essentiel de saint Coran, sur cette question, est bien formel.

-- Tu es hors sujet Cher hasan ( Peut etre encore une fois, je ne t'ai pas deja lu)

La question d'Amarg semble être ce que nous pouvons réaliser à l'image de la chine, l'inde ...

Salamoune aalaykoume

oua aamaykaa alfi salama sidi hasan
B
8 novembre 2003 17:22
Salam ouhaleikoum
Amarg tu mets le doigt sur le voile. Seul la France en fait un problème. Par contre voici une conjoncture économique des pays du maghreb que j'ai lu dans une revue de bancaire. J'ai pris ce qui me semblais essentiel par rapport à ton sujet.

Bonne lecture
L’ouverture des frontières et la spécialisation accrue suscitée par la mondialisation s'imposent aux pays émergents et parmi eux aux pays du Maghreb. L'Algérie, le Maroc et la Tunisie qui sont, au fil des années, passes, au moins pour les deux derniers pays, d'un modèle économique dirigiste à un système plus libéral. Quel bilan peut-on faire de ce(s) modèle(s) de développement ? Si les indicateurs économiques externes (solvabilité, niveau des réserves de changes, etc.) apparaissent satisfaisants, certaines caractéristiques internes (prépondérance du secteur primaire, indicateurs sociaux) restent susceptibles d'entraver leur développement économique à moyen terme.
L’éxploitation des matières premières
Après leurs indépendances (1956 pour la Tunisie et le Maroc, 1962 pour l’Algérie), les états ont opté pour des régimes économiques centralisés et dirigistes. L’Algérie s’est orientée vers une forme populiste de socialisme révolutionnaire, le Maroc s'est engagé dans un modèle de développement autocentré, et la Tunisie a opté pour une politique socialiste et dirigiste. En même temps, ces pays ont eu des difficultés à s'extraire du modèle colonial centré sur l'exportation de matières premières, du fait d'un fort taux d'analphabétisme et d’un manque de personnel expérimenté dans le secteur industriel. De fait, un secteur industriel balbutiant (dans une moindre mesure pour l'Algérie à cause de l'industrie pétrolière) se juxtaposait à un secteur agricole prépondérant. Au début des années 1970, les pays du Maghreb se lancèrent dans l'industrialisation grâce notamment à une hausse des prix du pétrole et du phosphate, et en particulier en Algérie au début de la nationalisation de l'industrie pétrolière. Cette conjoncture favorable améliora leurs recettes d'exportations et budgétaires et leur permit d'accroître leurs dépenses d'éducation et de défense. Ainsi, la part des dépenses publiques et des prêts gouvernementaux dans le PIB s'est élevée en moyenne à 35% du PIB (Produit Intérieur Brut) dans les années 1970 et 1980 contre une moyenne de 22% pour les pays en développement .Le taux de croissance du PIB fut élevé durant cette période, ce qui permit à travers des politiques expansionnistes une amélioration sensible des indicateurs sociaux : l'Algérie augmenta le taux d"alphabétisation de 25% au milieu des années 1960 à 60% au milieu des années 1980. Les stratégies de développement furent principalement taxées sur l'industrialisation par substitution des importations conduisant à sur protéger les entreprises publiques par des contrôles de prix, des politiques de bas taux d'intérêt conduisant à des taux d'intérêt réels négatifs et à des mesures de restrictions des importations. Ainsi, les forts taux de croissance des pays du Maghreb ont résulté d'une croissance extensive au détriment de la productivité des facteurs de production.
Par conséquent, la détérioration des termes de l'échange des années 1980, liée à la baisse des prix du pétrole et du phosphate et à la baisse de la demande en provenance des pays européens(notamment pour le secteur textile), a révèle les distorsions engendrées par cette politique économique autocentrée et a précipité ces pays dans une crise économique.
Baisse des prix des principales matières premières et dette trop élevée
Non seulement le niveau de leurs exportations agricoles et industrielles s'est réduit sous l'influence à la fois de conditions climatiques fréquemment mauvaises et du ralentissement économique dans les pays européens, mais en plus la baisse des prix des principales matières premières exportées a été brutale. Pour l’Algérie et la Tunisie, le prix du pétrole a subi une chute de plus de 50% en 1986 par rapport à 1979, et pour le Maroc le prix du phosphate a également diminué de moitié de 1975 à 1978. Afin de compenser cette mauvaise passe, les pays ont massivement eu recours à l'endettement. En effet, un meilleur accès au financement international à partir du milieu des années 1970 dans le contexte du premier choc pétrolier, la période de l'argent facile, allait augmenter substantiellement le niveau d'endettement de ces pays. A partir des années 1980, les défauts de paiement se sont matérialisés (Maroc et Algérie) et les gouvernements ont du progressivement se tourner vers le FMI. (Fonds Monétaire International). La résolution de la crise économique s'est traduite par une ouverture politique et une progressive libéralisation de l'économie.
En conséquence, la crise économique des années 1980 et la montée des revendications socio-politiques qui s'ensuivirent ont poussé les gouvernements des pays du Maghreb à libéraliser l'économie et à poursuivre la démocratisation de leur pays.
Le Maroc, la Tunisie et l'Algérie ont respectivement signé leurs premiers programmes d'ajustement structurel avec le FMI en 1980, 1986 et 1989. Ayant expérimenté leur propre programme d'assainissement de leur économie, la Tunisie et l'Algérie ont été les derniers à se retourner vers le FMI. En accord avec le FMI, les programmes économiques ont consisté, dans un premier temps, à restreindre le train de vie de l'état et à rétablir la compétitivité de l'économie. Les dépenses budgétaires furent réduites, entre autres, par la diminution de la masse salariale du secteur public. La libéralisation des taux d'intérêt et des prix fut instaurée ainsi que celle des échanges extérieurs. Les politiques monétaires devinrent plus orthodoxes et transparentes. Ensuite, (surtout pour le Maroc et la Tunisie) l'introduction de nouveaux instruments financiers et la baisse de la monétisation des déficits publics par une plus grande autonomie des banques centrales ont jeté les bases de l'intermédiation du secteur bancaire. Par ailleurs, les secteurs publics ont été progressivement démantelés, laissant plus de place à l'initiative privée.

L'ouverture des économies au secteur privé et surtout aux investisseurs étrangers a été au coeur des programmes d'ajustement structurel du Maroc et de la Tunisie, l'Algérie ayant longtemps préfère préserver sa souveraineté économique. Par une simplification des procédures administratives, des réformes des codes de l'investissement et l'instauration de zones franches (en1986 pour la Tunisie et en 1990 pour la zone franche de Casablanca), les deux premiers pays ont réussi à diversifier et accroître leurs exportations.


Le début de la décennie 1990 a marqué le développement de l'industrie touristique et textile pour le Maroc et la Tunisie, tandis que l'Algérie restait dépendante de ses exportations d'hydrocarbures. Leurs économies se sont ainsi diversifiées avec un repli des activités agricoles et minières au profit des activités secondaires (industrie textile) et tertiaires (tourisme, services financiers). Cette expansion s'est faite grâce à une proximité géographique de ces pays avec l'Europe, à une intégration progressive de la filière textile et à l'accès facilité aux capitaux étrangers. Le secteur textile a ainsi représenté l'un des piliers des économies marocaine et tunisienne, mesuré en termes de part dans le total des exportations et de secteur pourvoyeur d'emplois. Le secteur textile constituait en 2000 respectivement 24% et 41% des exportations totales du Maroc et de la Tunisie contre 8% et 35,3% en1990 ; il concentrait également 50% de la main-d’œuvre du secteur manufacturier en Tunisie et 40% au Maroc en 2000.
Les monnaies des pays du Maghreb, rattachées à des paniers de devises reflètent leurs échanges avec les principaux partenaires commerciaux, ont fait au départ l'objet d'une gestion fortement centralisée dans les années 1970 et1980. Le dollar, en tant que monnaie de facturation des recettes d'exportation et principal libelle de la dette en devises, y jouait un rôle prépondérant. Les déséquilibres des balances commerciales dus essentiellement à la détérioration des termes de l'échange ont conduit, aussi bien en Algérie qu'au Maroc, les autorités monétaires à effectuer des dévaluations du taux de change nominal (L'Algérie effectuait une dévaluation de plus de 50% de sa monnaie en 1991; le Maroc de 9,25% en 1990). En outre, afin de mieux refléter les forces du marché et d'accompagner le processus de libéralisation commerciale, un management plus flexible du taux de change a été adopté au milieu des années 1990. Ces mesures ont permis de rétrécir la marge entre taux de change officiel et taux de change parallèle et, enfin, la Tunisie et le Maroc ont établi la convertibilité de leurs opérations courantes en 1993, tandis que l'Algérie la mettait en place en 1997. Cette libéralisation du taux de change a été favorisée par la maîtrise de l'inflation (hausse des prix à la consommation en dessous de 6% depuis 1995).

Ainsi, grâce aux investissements substantiels en capital humain réalisés dans les années 70, à une conjoncture économique favorable dans les pays européens, terre historique d'accueil des immigrés maghrébins (et par conséquent une augmentation des transferts de ces derniers), à la progressive ouverture des économies au secteur privé et aux investisseurs étrangers à partir du milieu des années1980 et à la hausse de la part déjà forte valeur ajoutée dans les exportations, le Maroc et la Tunisie ont enregistré une amélioration de leurs soldes courants et un redressement du niveau de leurs réserves de changes. Les réserves en devises se sont établies à respectivement 3,8 et 1,5 milliards de dollars dans la décennie 1990 contre 0,4 et 0,7 milliard de dollars en moyenne durant la décennie 1980
L'amélioration des soldes courants et budgétaires obtenue dans la décennie 1990 a permis une réduction de l'endettement externe considérable des pays du Maghreb consécutif à la crise des années 1980. Le Maroc, en1983, et l'Algérie, en 1994, ont eu recours à des ré-échelonnements de leur dette extérieure auprès des Clubs de Paris et de Londres, tandis que la Tunisie a pu les éviter grâce à des prêts multilatéraux et bilatéraux substantiels.
Le Maroc, pays le plus lourdement endetté, a effectué des reconversions de dette en investissements durant les années 1990. Le poids de sa dette externe s'est allégé de 91% du PIB en 1989 à 56,2% en1999. Depuis lors, aucun défaut de paiement externe n'a été enregistré (de même pour l'Algérie). Mieux, la Tunisie se finance aisément sur les marchés internationaux et bénéficie d'un rating souverain de la part des agences de notation et d'un niveau de spreads favorable.
Malgré le rétablissement de la solvabilité (non-endettement) externe de ces pays grâce aux politiques de rigueur menées sous l'impulsion du FMI, des difficultés structurelles persistent, limitant leur croissance potentielle, tandis que la libéralisation de leurs échanges extérieurs est porteuse de défis. Problème de la croissance potentielle (surtout Maroc et Algérie)
Le niveau d’investissement reste insuffisant

A la suite des programmes de rigueur mis en place sous l'égide du FMI, les niveaux d'investissement domestique global substantiels des années 1970 (+ de 35% en 1978) ont décliné pour toucher environ 27% du PIB actuellement pour l'ensemble de la zone.
Cela résulte d'une insuffisance de l'épargne nationale (publique et privée) qui représentait en 2000 en moyenne24% du PIB au Maroc et en Tunisie (40% du PIB pour l'Algérie grâce à la forte hausse des prix du pétrole) contre plus de 30% dans les pays émergents d'Asie de l'est et du Pacifique.
La faiblesse de l'épargne est due en partie à l'importance du secteur rural, au bas niveau du revenu par habitant et au poids élevé du, en général, les pays en voie de développement enregistrent un taux d'épargne faible du secteur rural et celui-ci reste un facteur déterminant de la croissance des pays du Maghreb. Sa contribution au PIB est estimée entre 13 et 20% au Maroc, à 12% en Algérie et entre 13 et 16% en Tunisie. L'agriculture emploie 40% de la population active au Maroc, 25% en Algérie et 22% en Tunisie. En outre, la production agricole reste vulnérable aux conditions climatiques telles que la sécheresse, vu l'importance des terres non irriguées (Selon la Banque mondiale, la région Moyen-Orient et Afrique du Nord est la plus sèche et la moins riche en eau de la planète, avec une population vivant avec moins de 1% du patrimoine d'eau douce de la terre). Ensuite, l'irrégularité de la croissance économique et une forte pression démographique ont constitué un frein à l'épargne privée : croissance annuelle moyenne du PIB par tête entre 1970 et 1999 a été négative en Algérie et positive de 1,5% au Maroc. Enfin, le taux de chômage officiel reste substantiel dans la région. de 12% en moyenne en 1990, il est passé à 18,8% en 2000, avec respectivement15% pour la Tunisie et 30% pour l'Algérie(5). Simultanément, une augmentation de la pauvreté et donc du secteur informel est perceptible.
Les dépenses budgétaires comprennent une part incompressible liée aux intérêts de la dette publique et à l'importance de la masse salariale publique estimée à plus de 10% du PIB. En conséquence, l'endettement public interne a vu son poids augmenter, créant un effet d'éviction sur le secteur privé. A titre indicatif, le Maroc a enregistre un déficit budgétaire hors privatisations de 9%en 2001 contre 2,5% en 1998. Ceci pose des problèmes de soutenabilité de la dette publique domestique qui reste pénalisante pour le développement économique et social à moyen terme dans un contexte d'essoufflement des IDE.
Le niveau du financement externe par les IDE est faible (Investisseur Direct Etrangers)
Si les déficits des balances commerciales sont en général compensés par les revenus du tourisme et les revenus des transferts d'immigrés en Europe, ils restent toutefois vulnérables à tout retournement de la conjoncture économique des pays d'accueil et aux incertitudes géopolitiques. Par conséquent, les IDE contribuent en partie à combler les déficits des balances courantes. Au cours de ces dernières années, le Maroc et la Tunisie ont attire les IDE se dirigeant vers l'Afrique du Nord. Néanmoins, l'étroitesse des marchés des pays du Maghreb, des incertitudes politiques, la persistance des entraves réglementaires et un environnement des affaires opaque ont entraîné un essoufflement des IDE à destination de ces pays. En effet, les IDE restent relativement concentrés dans certains secteurs clés et financent généralement peu des activités : en Algérie, le secteur des hydrocarbures absorbe les principaux IDE mais emploie moins de 4% de la population active. Au Maroc, les IDE se répartissent entre conversions de dette en investissements et privatisations telles que les exploitations de licences téléphoniques (opération de MarocTélécom de 2001, 2 milliards de dollars). La Tunisie reste le principal destinataire des IDE en direction des pays du Maghreb, grâce principalement à l'instauration d'un guichet unique et à une main-d’œuvre bien formée. Enfin, l'absence de marché régional dans le cadre de l'UMA (Union du Maghreb arabe) qui est malheureusement peu opérationnelle pourrait à terme constituer un obstacle à l'accroissement des IDE et aviver la concurrence des pays d'Europe de l'Est et d'Asie.

Le Maroc été dans une moindre mesure, la Tunisie souffrent d'une structure commerciale et géographique étroite de leurs exportations (textile et union européenne) : leurs parts de marché s'amenuisent en Europe au profit des produits Asiatiques et d'Europe de l'Est en raison d’un coût de production moins compétitif (Même si la proximité géographique avec l'Europe reste encore un atout majeur) et de dévaluations opérées par ces pays. Quant à l'Algérie, elle reste vulnérable à tout retournement des prix du pétrole, puisque ce dernier constituait avec le gaz 97% de ses recettes d'exportations,60% de ses recettes budgétaires et 30%de son PIB en 1999. L’amélioration de la compétitivité, en particulier dans le secteur textile, se révèle cruciale à court terme en raison de l'adhésion de la Chine à l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce) et du démantèlement de l'accord Multifibres (textiles et vêtements). Les accords Multifibres signés au milieu des années1970 ont permis au Maroc et à la Tunisie d'exporter leurs produits en Europe en respectant des quotas. Toutefois, afin de les rendre compatibles avec les règles de l'OMC, ils doivent être démantelés en 2005.

Les accords d'association avec l'UE : Maroc, Tunisie à moyen terme, un autre défi majeur se présente aux pays du Maghreb : les accords d’association avec l’Union européenne. Ils furent signés en 1995 pour la Tunisie et en 1996 pour le Maroc. L'Algérie vient tout juste de ratifier le sien en avril 2002. Ces accords, concernant uniquement les biens industriels, visent la disparition progressive des droits de douane pour les produits en provenance d'Europe. L''objectif est d'améliorer la productivité, de bénéficier d’un savoir-faire commercial et, de ce fait, d'augmenter les exportations vers l'UE. Le démantèlement tarifaire mis en place en 1996 pour la Tunisie et en 2000 pour le Maroc devrait être achevé au bout d'une période de douze années Pour accompagner les entreprises dans la perspective d'une concurrence accrue, un programme de remise à niveau a été lancé avec des fortunes diverses. En effet, en 2001, les entreprises tunisiennes ayant pris part au programme ont observé une hausse de 15% de leur chiffre d'affaires et de 13% de leurs exportations. D'autre part, grâce à un élargissement de l'assiette fiscale, les pertes en matière de recettes douanière sont en partie été compensées. En revanche, au Maroc, les résultats ont été moins probants : d’abord, l’état reste plus dépendant des recettes douanières ; ensuite, l’accompagnement des entreprises est retardé, en raison des lourdeurs bureaucratiques affectant l’application de la remise à niveau. En définitive, celle-ci devrait être accélérée au risque d'accroître la pression sur le taux de chômage et de perturber la stabilité sociale. Les pays du Maghreb se situent dans la phase favorable de leur transition démographique caractérisée par une proportion des jeunes de 0 à 14 ans qui décroît, contrairement à la part de la population en âge de travailler qui augmente. Par conséquent, cette dernière supporte des charges d'entretien des inactifs en diminution. Toutefois, un taux de chômage officiel déjà élevé, combiné à l'arrivée massive d'actifs au moment de la disparition définitive des protections douanières, devrait représenter un risque social pour des pays comme le Maroc. La nécessité de réformer le marché du travail et de le rendre moins rigide se confirme et la concurrence accrue sur le marché industriel devrait pousser les pouvoirs publics à mettre en adéquation enseignement et exigences des entreprises. Après avoir dirigé leurs économies sous un mode centralisé au lendemain des indépendances, les pays du Maghreb ont connu une crise de leur modèle de développement dans les années 1980. Les réformes libérales mises en place par la suite sous l'égide du FMI ont permis de redresser les équilibres extérieurs et d'orienter leurs exportations vers des produits à plus forte valeur ajoutée (à l'exception de l'Algérie). Cela dit, le bilan de ces réformes est en demi-teinte au regard d'une croissance économique irrégulière (Algérie, Maroc) et des pressions liées à l'ouverture prochaine de leurs marchés (en particulier pour le Maroc et la Tunisie). En effet, le démantèlement de l'accord Multifibres en 2005 et l'instauration du libre échange de produits industriels avec l'Union européenne comportent des défis majeurs. Parce que ces pays, à des degrés divers, subissent des contraintes internes non négligeables (chômage, incertitudes politiques, économie informelle) et n'attirent pas assez d'IDE en comparaison avec d'autres pays en voie de développement, des réformes structurelles restent nécessaires. A ce niveau, au vu de ces performances économiques, la Tunisie plus que ses partenaires semble la mieux armée pour affronter la concurrence internationale.

Ben quoi 0-°
t
8 novembre 2003 18:45
lool

plus long ke ca tu meurs!!!

ton topic est confu pour moi: tu parles de koi? du port du voile ou du fait ke certains pays musulmans soient toujours sous developpés?
B
8 novembre 2003 19:16
Salam Tachelhite
C'est vrai que c'est long, à la base c'est un doc de 11 pages que j'ai réussi à mettre sur 4 page.

Amarg nous a cité dans son post l'évolution dans le domaine de la technologies de l’information de l'Inde, le premier premier spationaute chinois...
Il dit "nous, nous en sommes encore là à ergoter à l’infini sur le pourquoi du comment de l’interdiction de porter un morceau de tissu" …

Dans mon intervention, ce qu'il faut comprendre les 3 pays du maghreb ont des facteurs climatique, politique + la concurence des pays asiatique et de l'Europe de l'Est, qui ralentissentt ou voir nuient à leurs développement économique.
Pour moi le voile n'est pour rien dans le retard des pays du maghreb. En plus il ne sont pas des pays surs (à long terme) pour les investisseurs étrangers J'espère que tu as compris avec cette petite explication
Salutations



Message edité (08-11-03 19:17)
Ben quoi 0-°
p
8 novembre 2003 19:42
La richesse naturelle et humaine y est.

Nous avons un probleme des centres des decisions.

Les patrons sont des pauvres.

Les decideurs sont des vendues à sois même.

Bref, ca roule en bicyclette sur l'auroraute de la mondialisation

Bon Voyage
8 novembre 2003 20:24
Oui Amarg, tu as raison d'être affligé sur le paradoxe de certains musulmans qui veulent à la fois relever les défis de ce début de millénaire tout en étant liés viscéralement à des coutumes ubuesques qui ont fatalement freiné le développement.

On ne peut pas dire que ce soit le voile qui bloque le développement d'un pays ou non, ce serait trop simple. Les femmes indiennes ou chinoises n'ont pas forcément plus de libertés que dans les pays musulmans et pourtant l'Inde et la Chine, qui comptent à elles deux au moins un tiers de la population mondiale, s'inviteront à la cour des pays qui comptent sur le plan international.

Non, ce n'est pas ça... Mais c'est bien en effet une façon de modeler les mentalités à coup de pseudo-débats stériles qui n'amènent qu'au repli etnique ou identitaire... On va jusqu'à se poser des questions aussi saugrenues que de savoir si le cinéma, la musique, le crédit bancaire ou même le piercing sont licites ou non... Je t'épargne également certains débats d'une intelligence rare sur l'épilation ou autres joyeusetés... On m'a même appris qu'un avion ne peut survoler la Mecque s'il possède à son bord un passager non musulman...

La pratique religieuse vue uniquement au travers du prisme licite/illicite prive ceux qui se soumettent aveuglément de toute part (même minime) de responsabilité et d'esprit d'aventure. Il est bien loin le temps de magnificence de l'Andalousie musulmane...

Bien sûr, pendant que les "savants" étudient dans ces domaines, d'autres envoient des fusées dans l'espace, et ce décalage, sidérant, ne fera que s'amplifier si les pays "endormis" ne se réveillent pas un jour.

Tout n'est pas perdu, regarde l'exemple de la Malaisie (cf. article de www.telquel-online.com) qui, sans pétrole, vit une révolution économique comme aucun autre pays à majorité musulmane.

Comme je l'ai lu ici, l'Islam étant la dernière religion monothéiste révélée, il y a encore bien des évolutions possibles et bien que le Coran, lui, ne changera jamais, rien n'impose à ceux qui sont opprimés dans leur pays de ne pas se rebeller un jour pour que ça change. Même en Iran les mentalité évoluent...

Le Maroc a de formidables atoûts comme sa proximité avec l'Europe qui lui permet de nombreux échanges commerciaux et culurels sans compter l'mmense apport des MRE qui ramènent, en plus des devises, le témoignage de ce qu'ils ont vu ailleurs et qui marche !

Le Maroc ne sera pas le dernier à prendre le train de la mondialisation en marche !

o
8 novembre 2003 22:27
Le Maroc ne sera certainement pas le dernier à prendre le train de la mondialisation oui je suis d'accord avec toi sur ce plan c tout.
Quant à ma façon de vivre, la religion telle que je souhaite la vivre, le communautarisme que je peux revendiquer, ce n'est certainement pas toi qui à coup de clavier avec tes idées haineuses parviendra à me faire changer d'avis. Je suis Musulman point barre et je veux vivre ma religion comme j'ai envie. Ce n'est pas toi ou Le Stylo (Le Pen en anglais!) qui me fera changer d'avis.
La modernisation, l'évolution etc etc... tout çà c'est bien matérialiste, à la fin on ira tous quelques mètres sous terre et on se réveillera ensuite comme promis par Allah mais pas avec des fusées, des spationautes... mais avec nos actes et là bas nous serons réellement EGAUX.
Attention je ne dis pas qu'il faut être oisif et attendre ce jour là sans rien faire mais le système communiste c planté, le système capitaliste ne va pas tarder lui non plus, il est en train de s'essoufler.
Je ne veux pas que mon pays prennent le mauvais train mais qu'il en invente un nouveau selon ses besoins pour améliorer la vie des gens.
Et puis peut être qu'un simple berger au Maroc est des milliards de fois mieux dans sa tête que des milliardaires ici en occident.
Non le Maroc ne sera pas le dernier à prendre un train en marche mais pas avec des personnes haineuses et pleines de préjugés comme toi Ghissam.

sur ce bon vent!
p
8 novembre 2003 22:53
--->Le Maroc a de formidables atoûts comme sa proximité avec l'Europe qui lui permet de nombreux échanges commerciaux et culurels sans compter l'mmense apport des MRE qui ramènent, en plus des devises, le témoignage de ce qu'ils ont vu ailleurs et qui marche !

°°° La proximité sert aux petits bateaux.

--->Le Maroc ne sera pas le dernier à prendre le train de la mondialisation en marche !
Effectivement, il s'est deja payé une bicyclette : En attendant le billet du train
8 novembre 2003 23:18
Personne ne te demande de changer d'avis !

Reste comme tu es... si tu crois que tu sers ta communauté avec tes propos, tant mieux. Vis ta religion cmme tu en as envie, personne ne te dénigre ce droit et sûrement pas en France. L'absence de liberté de culte, on sait où elle existe...

Mais sache que la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres... A force de se radicaliser, les jusqu'au-boutistes vont arriver à obtenir le contraire de ce qu'ils voulaient : à commencer par l'interdiction par la loi du port du voile à l'école, toi qui disais par pur prosélytisme, que les filles qui portaient le voile montrerait aux autres qu'elles sont dans l'erreur...

La haine n'est pas forcément du côté que tu crois et tu as une vision beaucoup trop manichéenne du monde (nous les pauvres musulmans et les autres les méchants)... Je ne déteste personne. Si pour toi, mettre en exergue, comme le font d'ailleurs beaucoup de musulmans eux mêmes, certains dysfonctionnements ou archaïsmes de pays de tradition arabo-musulmane, est synonyme de haine et de préjugés alors c'est que tu n'acceptes pas le débat contradictoire. Je ne m'attendais à rien d'autre de ta part...
b
9 novembre 2003 11:40
achete toi un billet pour l'afghanistan. tu vivras mieux la-bas.
t
9 novembre 2003 11:42
je te remercie infiniement Belle! ;-)
t
9 novembre 2003 11:55
c'est clair que point de vue ressource naturelle le Maroc n'a rien (a part ses champs de Cana.!)
mais y'a d'ot' pays comme la Corée qui n'ont rien du tout et qui sont bien avancé au point de vue éléctronique.la Chine n'ont plus n'a pas de ressources, qd au japon divise en plusieurs iles stériles (sans parlé des tremblemmet de terre) se st tres bien debrouillés.
Le pb du Maroc c'est la politique du pays et la mentalité des marocains.Ils faut les éduquer de façon à ce qu'ils soient concernée par le développement de leur pays dans les nv technologies. mais tu me diras ils ont bien d'ot' chats a fouetter. ca m'a l'air bien compliqué et peu probable ms bon chui qu'une étudiante ;-)


article datant du 9/05/2001
Le gouvernement s'efforce de poser les bases de l'e-Korea

A l'occasion de la commémoration du 117e anniversaire de la fondation des services postaux modernes et du 7e Jour annuel de l'information et la communication, le ministère de l'Information et la Communication a clairement exprimé son intention de faire en sorte que la Corée devienne une puissance internationale en matière de technologies de l'information. (...)
p
9 novembre 2003 15:15
Attention vous, je vais sevire!!

(:-winking smiley Un billet est pronnancé dans le debat à titre de metaphore.

Pourquoi, tu ne dit pas que chez nous il ya une mentalité rectrograde.

Bonne voyage Bikhir
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook