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En voie de désintoxication, un geek raconte son addiction
A
6 janvier 2016 23:39
Les réseaux sociaux se nourrissent de notre besoin de reconnaissance, d’exister.

Paradoxalement, Internet offre un accès au monde entier, mais peut couper de l’entourage.

Une pratique à haute dose modifie même la structure de la pensée.
Entendons-nous bien, je ne parle pas de l’Internet pratique, celui qui permet de s’informer, de se cultiver rapidement, de réserver un billet de train, d’agir à distance sur ses comptes ou d’acheter ses cadeaux de Noël. Cet Internet-là est aussi salutaire et révolutionnaire que l’invention de l’imprimerie ou de l’eau courante. Non, je parle de l’Internet social, ce monstre difforme et suceur de temps. Ce terrain vague de l’ennui.
J’ai 42 ans. Je suis marié. J’ai deux enfants. Je suis auteur, producteur et animateur d’une émission de télévision. Ces données devraient suffire, normalement, à remplir une vie. Je devrais concentrer 100 % de mes moyens, de mon maigre temps libre, de mes projets, à ceux que j’aime, qui comptent pour moi et qui comptent sur moi. Je devrais.

Mais non, malgré ce tableau, je pense passer plus de six heures par jour sur le Net. Six heures ! Pour être honnête d’ailleurs, ce n’est pas ainsi qu’il faut compter. Car si je ne passais que six heures, additionnées, identifiables, de 7 heures à 10 heures et de 20 heures à 23 heures, ce ne serait pas si grave. Je pourrais contrôler ce temps comme un loisir, le réduire, mieux le dispatcher. Mais le temps du Net est vicieux, impalpable ; il s’immisce dans l’emploi du temps à chaque minute, chaque pensée. Mentalement, je suis en permanence sur les réseaux, tout le temps, partout. Connecté, relié aux autres via mon téléphone, mon ordinateur, mon iPad et même ma télévision ; obsédé par ce qu’il se passe, ce qu’il se dit, je veux en être à tout instant. Je suis de ceux qui doivent savoir et s’exprimer. Mon appétit d’information et de connexion est infini, je dois coûte que coûte participer à cette gigantesque conversation qui se déroule en temps réel, à portée de mobile.
[center] [color=#0033FF]"Deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l'univers, je n'en ai pas la certitude absolue " Albert Einstein[/color][/center]
A
6 janvier 2016 23:43
Pour ceux que ça intéresse la suite ici

Ça donne an réfléchir ..
[center] [color=#0033FF]"Deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l'univers, je n'en ai pas la certitude absolue " Albert Einstein[/color][/center]
7 janvier 2016 00:16
Intéressant !

Mais par contre j'ai toujours cru que Geek= accro aux jeux vidéo je pensais pas qu'on pouvait être accro aux réseaux sociaux. perplexe
[color=#FF0000][b]Allah[/b][/color] [color=#003300][b]Al Watan[/b][/color] [color=#FF0000][b]Al Malik[/b][/color]
A
7 janvier 2016 00:23
Geek = accro au l'informatique , an internet etc...
[center] [color=#0033FF]"Deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l'univers, je n'en ai pas la certitude absolue " Albert Einstein[/color][/center]
M
7 janvier 2016 02:49
C'est une drogue ces réseaux sociaux qui donnent la sensation d'exister sans faire d'effort en restant figé devant son écran plus besoin de s'habiller se coiffer ni même de sortir,sa rend flémard

Et sa comble l'ennuie cest stimulant sauf que le cerveau s'y habitue il lui faudra sa dose chaque jour pour ne plus combler que l'ennuie mais le manque aussi ,et l'addiction prend vie
sa en devient un besoin

Les écrans plasma téléviseur portable Iphone Ipad tablette numérique ordinateur portable mp3 tout est fait pour céder au vice et les biznessman l'ont bien compris avec leur téléphones à plus de 600 euros
A
7 janvier 2016 09:59
La suite est criante de vérité:



...Moi, moi, moi
Pendant ce temps-là, ma fille réalise un coloriage ; je crois qu’elle m’a parlé. Mon fils construit une tour en Lego qui est certainement très importante pour lui. Ma femme ? Je ne sais pas. J’ai le nez sur mon MacBook et j’attends de voir si l’on parle de moi, si l’on me répond, si l’on a lu l’article que j’ai écrit, si l’on a ri à mes saillies drolatiques. Moi, moi, moi. Comment en suis-je arrivé là ? A démontrer à mes proches, sans le vouloir, que le temps passé sur Twitter ou Facebook a davantage d’intérêt que celui passé avec eux. Quelle est cette magie noire qui me fait oublier l’autre, celui qui est tout près, au profit de l’autre lointain, cet inconnu qui me « like », me suit, me lit, me répond de quelque part dont j’ignore tout ? C’est parfaitement illogique, absurde.
En réalité, cela ne l’est pas tant que ça. Car au fond, ce n’est pas avec des inconnus que je passe mon temps, c’est avec le regard que l’on porte sur moi, c’est avec la dose d’amour que l’on me donne quand on me dit que je suis quelqu’un de bien. A chacune de nos actions digitales, nous recevons un shoot, comme une dose de cocaïne, une portion de reconnaissance, celle que l’on cherche tous. Besoin d’exister aux yeux du plus grand nombre, de se sentir aimé et considéré, quoi de plus naturel ? Comme des millions de connectés, je dépense du crédit temps à exister davantage. Beaucoup de temps à partager, à interagir, à répondre et à relancer, à assurer l’autre de ma présence et de mon amitié. En échange, je demande des commentaires, des réponses, des messages, un certain volume de considération qui me rassure et m’empêche de penser à l’insolente insignifiance de nos existences. Les médias sociaux sont un univers artificiel, celui où l’on est enfin quelqu’un, au milieu de mille vierges offertes et copieusement accessibles en un clic.
[center] [color=#0033FF]"Deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l'univers, je n'en ai pas la certitude absolue " Albert Einstein[/color][/center]
M
7 janvier 2016 17:13
A l'heure où j'écris ce com un de mes frère joue à la Xbox l'autre regarde la télé ma soeur joue sur le pc et ma mère skoate son téléphone et sa peut durer des heures sans qu'on voit le temps passer des fois sa peut m'arriver d'être au téléphone sur l'ordi et regarder la tv en même temps ! Facebook le site qui a zombifié les gens toujours à l'afut d'un commentaire d'un like d'une publication ,d'information ect s'qui me fait peur c'est la déshumanisation j'me dit qu'en 2016 on en est là mais la technologie évolue de plus en plus qu'en sera t'il en 2036? 2066? On deviendra de vrai robos enfaite j'arrive même pas à imaginer

Tu peux discuter avec des centaines de personnes sur le net concrètement tu ne fais que taper des lettres sur un clavier et cliquer sur ta souris
 
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